L’œuvre de Marcel Kretz immortalisée

Publié le 24 avril 2023 par Martin Dumont

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Martin Dumont

Journaliste de l’Initiative de journalisme local | mdumont@infodunord.ca

L’École Hôtelière des Laurentides a tenu un souper hommage à Marcel Kretz le 18 avril dernier.

C’est pour souligner la contribution majeure de Marcel Kretz au développement de l’industrie touristique des Laurentides et l’art culinaire du Québec que l’École Hôtelière des Laurentides a tenu à organiser un souper hommage réunissant des collaborateurs, des amis et des membres de la famille du grand homme originaire d’Alsace en France.

Le banquet, qui s’est tenu dans la salle à manger de l’École Hôtelière des Laurentides située à Sainte-Adèle, a été préparé par les élèves. Au cours de la soirée, une plaque honorifique grave à tout jamais la contribution de l’homme dans une cuisine qui portera dorénavant son nom.

« Nos élèves et nos enseignants ont su relever le défi avec brio! Je suis très fière de mon école, chacun a mis la main à la pâte et a contribué à faire de cet événement un franc succès! », indiquait la cheffe enseignante de l’École Hôtelière des Laurentides, Josée Morasse.

Contribution majeure

Rappelons que Marcel Kretz est arrivé au pays à l’âge de 22 ans, il s’est vite épris de la belle région des Laurentides. Il a été le chef pendant 30 ans à l’hôtel La Sapinière à Val-David dans les Laurentides. Il a été le premier chef canadien à devenir membre de l’Ordre du Canada. Il est aussi un des fondateurs de l’École Hôtelière des Laurentides. Après avoir officiellement pris sa retraite en 1990, il est devenu enseignant en plus de participer à différents comités et jurys de concours culinaires.

Marcel Kretz s’est éteint le 31 janvier à l’âge de 91 ans. L’influence que M.Kretz a exercée au Québec sur l’art culinaire est considérable, l’importance de sa contribution est unanime. « Chef Kretz a toujours su mettre le produit en valeur. Il a été le précurseur de la cuisine locale, en s’approvisionnant chez les producteurs locaux et responsables. Il a d’ailleurs déjà dit «Je suis un gars de la compagne, en venant ici au Québec, j’ai apporté mon jardin avec moi », se souvient Josée Morasse.