Environnement
Saint-Donat trouve une nouvelle source d’eau potable
D’ici un an, Saint-Donat veut s’approvisionner en eau potable dans le lac Archambault. En effet, le projet de recherche de l’Université de Montréal qui a été publié dans le journal scientifique Water Research a fait l’objet d’un reportage à Radio-Canada. Il permettrait finalement à la Municipalité d’optimiser son projet d’usine de traitement des eaux.
Rappelons d’abord que la Municipalité de Saint-Donat a été informée par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) qu’à la suite d’échantillonnages à des fins scientifiques dans l’eau potable de Saint-Donat, les résultats d’analyse révélaient la présence de composés perfluorés (PFAS) dans la nappe phréatique. Précisons que les quantités retrouvées sont tout de même en deçà des recommandations en vigueur de Santé Canada et l’eau répondrait toujours aux normes du Règlement sur la qualité de l’eau potable.
Les résultats de l’étude avaient été portés à l’attention de la Municipalité de Saint-Donat avant les Fêtes et le maire l’a évoqué des séances du conseil du 24 janvier et du 14 février derniers. « À la lumière de cette étude, Santé Canada va peut-être revoir ses recommandations », propose Joé Deslauriers.
Un projet d’usine revisé
Comme il a été évoqué lors des séances du conseil, la Municipalité de Saint-Donat a pris connaissance de ces données au moment où elle planifiait construire une nouvelle usine de traitement de l’eau en raison des problèmes de manganèse.
À la lumière de ces informations, la Municipalité pourra réorienter ce projet majeur. « Nous ne continuerons pas d’investir des milliers de dollars dans des études et des millions dans une usine d’eau potable sachant que les normes pourraient changer. On peut regarder une autre source d’eau », remarque Joé Deslauriers.
Ainsi, le lac Archambault, dont les eaux ont fait l’objet de récentes analyses s’avère selon la ville, une solution plus optimale si on de fie aux observations de Benoît Barbeau, ingénieur, spécialisé en traitement des eaux et consultant pour la Municipalité. « Selon les analyses, la qualité de l’eau du lac Archambault est exceptionnelle », mentionne le maire Joé Deslauriers.
En privilégiant les eaux de surface de cette immense étendue d’eau, la Ville vise à mettre en place un projet d’usine plus sensible aux normes à venir, mais aussi moins coûteux. « Le projet est lancé. Pour nous l’eau est une priorité. On se dirige vers un projet d’approvisionnement en eau potable à partir du lac Archambault. On pourrait commencer la construction dès 2024 », annonce Joé Deslauriers.
Que sont les composés perfluorés ?
Selon Le CISSS de Lanaudière, les composés perfluorés (PFAS) sont des substances chimiques contenues dans plusieurs biens consommation fabriqués par les humains. Ces substances sont largement utilisées pour leurs propriétés antitaches, antiadhésives, imperméabilisantes et résistantes aux flammes. On les retrouvent dans les emballages alimentaires, le textile et les cosmétiques ce qui explique leur présence dans notre environnement. Les PFAS ne sont pas associés à des effets immédiats sur la santé. Bien que des études suggèrent qu’ils pourraient avoir des effets sur la santé à long terme, aucune certitude n’existe à ce sujet. Pour plus d’informations: Québec.ca.
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