Faune laurentienne
Un canidé surpris à manger un chevreuil sur un terrain privé de Val-Morin
Au courant de la première semaine de janvier, Daniel Gendron résident sur la rue Maupas à Val-Morin a surpris un canidé ressemblant à un loup en train de se repaitre d’une carcasse de cerf sur son terrain.

S’il n’a pas été témoin des circonstances qui entourent la mort du cervidé, Daniel Gendron n’en a pas été moins impressionné. « Ça fait 35 ans que je vis ici, je n’ai jamais vu cela ! », mentionne l’ancien chasseur qui a capturé à distance des images inusitées de l’animal à l’aide d’un puissant objectif. Selon M. Gendron, le canidé était seul et assez craintif. « La carcasse est rapidement disparue. En moins de 36 heures, il ne restait plus rien », a pu observer M. Gendron.
Pas inhabituel
Selon le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, des études ont démontré que le loup est habileté à faire seul la prédation d’un chevreuil. Cela peut donc présenter un avantage pour la meute de se séparer pour chasser seul dans le but d’augmenter leur succès de chasse.
Loup, coyote ou coyloup ?
Pour savoir de quel type d’animal il s’agit, l’Info a soumis les photos de Daniel Gendron aux biologistes qui collaborent avec le gouvernement. Après examen, ceux-ci mentionnent qu’il n’est pas possible de confirmer hors de tout doute l’identification de ce canidé à partir de photos. L’animal devrait être soumis à des tests en laboratoire pour déterminer s’il s’agit d’un loup, d’un coyote ou d’une race hybride. Par ailleurs, des études génétiques ont également confirmé la présence de spécimens hybrides dans les Laurentides.
Attirés par l’abondance de cerfs
Aux dires des spécialistes, tant les coyotes que les loups se nourrissent des carcasses de cerfs ne provenant pas de leur prédation, mais d’une autre cause de mortalité (accident routier, inanition, maladie, etc.). En ce sens, il est plus fréquent de pouvoir observer ces canidés en zone périurbaine, dans des territoires fréquentés par le cerf de Virginie en hiver.
Bien qu’il soit interdit de nourrir les chevreuils, il est aussi possible que certains résidents, bien intentionnés, mais mal informés nourrissent les cerfs et contribuent ainsi à leur prolifération. « En 35 ans je n’ai jamais vu une aussi grande population de cervidés dans la région et cette croissance est exponentielle compte tenu du peu de prédateurs naturels », ajoute Daniel Gendron.
La présence de prédateurs sur notre territoire doit donc être considérée comme une bonne nouvelle, rappellent les spécialistes.
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