Une « surverse » a possiblement nui à la plage Raymond
Qualité de l'eau de baignade
Les premiers résultats d'analyse de la qualité d'eau de certaines des plages des Laurentides sont maintenant connus. Coup d'œil sommaire à la cote attribuée à la suite des analyses d'eau les plus récentes à certaines plages du secteur.
Dans la partie nord de la MRC des Laurentides, les prélèvements ont été effectués les 20 et 21 juin. Celui à la plage de Val-Morin l’a été cinq jours plus tard, dans des conditions climatiques différentes.
Or, ces cotes de classification bactériologique sont indicatrices de la journée où l’échantillonnage a été effectué. Certains exploitants de plages participants au programme Environnement Plage procèdent à des échantillonnages additionnels de leurs eaux de baignade et l’information peut être disponible sur leur site internet.
20 juin 2016
Plage du camp Quatre Saisons (Lac Caché, La Macaza): Excellente
21 juin 2016
Plage du lac Mercier (Mont-Tremblant): Excellente
Plage de la base de plein air St-Jovite-Mont-Tremblant: Excellente
Plage du lac Raynaud (Domaine St-Bernard): Excellente
Plage du Grand Lodge du lac Ouimet (Mont-Tremblant): Bonne
26 juin
Plage du lac Raymond (Val-Morin): Passable
Le ColiMinder
Bien au fait du résultat mitigé (Passable) de l’analyse d’un échantillonnage prélevé à la plage du lac Raymond le dimanche 26 juin, le directeur général de Val-Morin, Pierre Delage, a répondu que la municipalité suivait la situation de près.
« Nous ignorons pour l’instant la raison exacte de ce résultat », a-t-il commencé. « Nous participons à un projet-pilote qui nous permettra de mesurer « en direct » – et non 48 heures après le prélèvement d’un échantillon d’eau – la présence de coliformes à la plage du lac Raymond. Nous nous préparons de plus à installer un ColiMinder, un dispositif spécial de conception autrichienne qui nous fournira rapidement ces renseignements. »
L’École polytechnique de Montréal est intimement liée à ce projet-pilote avec la contribution scientifique de l’équipe du professeur Sarah Dorner, formée de Jean-Baptiste Burnet, chercheur postdoctoral, d’un doctorant et d’un étudiant en maîtrise.
L’Information du Nord a par ailleurs appris qu’une demande avait été adressée à Sainte-Agathe par le maire valmorinois Guy Drouin afin de savoir à quel moment il y avait eu “surverse“, cause toujours possible – lors de pluies abondantes – d’une augmentation importante de coliformes dans l’eau de la Rivière-du-Nord qui alimente le lac Raymond.
Rappelons que le 26 juin, on a mesuré dans le secteur Val-Morin/Sainte-Agathe/Mont-Tremblant d’importantes précipitations dépassant les 30 mm d’eau. Après vérification auprès de Brygitte Foisy, chargée des communications à la municipalité de Sainte-Agathe-des-Monts, il y a effectivement eu “surverse” d’eau de pluie à l’usine agathoise ce jour-là.
On peut consulter la liste des plages participantes à http://bit.ly/29dW1Zy.
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