À 12 ans, elle écrit un roman

  • Publié le 23 déc. 2022 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Gwendoline Natali

Dans le cadre du concours de littérature jeunesse de Saint-Ours, Charlie Britten, originaire de Mont-Tremblant, a écrit un roman où se mêlent intrigue et féminisme.
Par Gwendoline Natali

« Je veux être auteure et lue à travers le monde. » À seulement 12 ans, Charlie May Britten sait ce qu’elle veut et elle se donne les moyens d’y arriver. L’élève du Collège laurentien de Val-Morin a participé à un concours d’écriture il y a quelques semaines. « Maman m’en a parlé. Quand j’ai vu qu’il y avait l’opportunité d’écrire un livre, je me suis dit qu’il ne fallait pas manquer cette chance », soutient-elle.

En deux mois est né La vérité sur Saint-Ours, son premier roman. « J’écrivais un chapitre par soir en revenant de l’école. Tout me venait facilement, je ne manquais pas d’idées. C’est comme un puzzle qui s’est résolu tout seul. J’avais plein de petits bouts d’idées, il a fallu que je les assemble ».

Histoire sombre

Cet ouvrage, la jeune fille originaire de Mont-Tremblant l’a écrit seule, avec la complicité de sa professeure de français qui corrigeait au fur et à mesure, mais sans dénaturer ses propos. Le résultat, un roman à suspense et engagé, destiné aux 10-99 ans. « C’est l’histoire d’une fratrie, un frère et une sœur, qui se sont fait kidnapper. Mais il y a un secret derrière. Ça se déroule dans un petit village où les rumeurs circulent beaucoup » ,explique Charlie.

« On s’attendait à ce que ce soit du fantastique. Il y a souvent des licornes et des princesses dans ses histoires. Et pas du tout. C’est sombre, il y a du suspense, elle nous a surpris », raconte avec beaucoup de fierté sa maman, Marie-Andrée Touchette, totalement étrangère à ce monde littéraire. « On est deux sportifs et on a une petite intello », plaisante-t-elle.

Certains lecteurs de La vérité sur Saint-Ours lui ont réclamé une suite. Pas prévue pour le moment, mais la jeune Tremblantoise fourmille d’idées pour d’autres histoires. « Il y en aura d’autres, c’est sûr » promet l’auteure en herbe. En attendant, celle dont le livre préféré est L’été où j’ai failli rater mon adolescence consacre son temps à sa page Facebook qu’elle a ouverte lors de la pandémie. L’objectif, partager sa passion de la lecture. « Au début, c’était pour les enfants de nos amis et puis avec le bouche-à-oreille, ça a pris de l’ampleur », révèle la mère de Charlie. Chaque soir de décembre, la jeune fille a lu une histoire de Noël à ses abonnés. Depuis peu, elle s’est même lancée dans des critiques littéraires. Pour les découvrir, rendez-vous sur le Monde littéraire de Charlie May.

 

 

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