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Les conseillères Boisclair et Paquin réagissent!

Exclusion du caucus

Publié le 15 novembre 2016 par In Médias

Des faussetés et des propos diffamatoires. C'est le point de vue des conseillères Ghyslaine Boisclair et Manon Paquin qui ont réagi avec fermeté aux propos de la mairesse Nicole Davidson pour justifier leur exclusion du caucus à Val-David.

De gauche à droite, Ghyslaine Boisclair, conseillère au district 4, Alain Tousignant, conseiller au district 5, et Manon Paquin, conseillère au district 6. - Photo gracieuseté

Des faussetés et des propos diffamatoires. C’est le point de vue des conseillères Ghyslaine Boisclair et Manon Paquin qui ont réagi avec fermeté aux propos de la mairesse Nicole Davidson pour justifier leur exclusion du caucus à Val-David.

“Il n’y a aucune preuve dans tout cela”, dénoncent les conseillères. “En même temps, la mairesse nous donne l’occasion d’informer les citoyens de ce qui se passe lors des caucus.”

Version des faits

“La municipalité nous fournit peu ou pas d’informations sur les dossiers. Les conseillers indépendants sont dans l’obligation de poser des questions avant d’adopter un projet. Est-ce de cela que vous parlez lorsque vous mentionnez notre attitude et nos propos inappropriés à l’endroit du personnel cadre de la municipalité? Est-ce cela qui vous “picosse” et que vous trouvez infernal”, questionne les conseillères dans un communiqué envoyé aux médias.

“Quand elle dit “il est de mon devoir de protéger la santé et l’intégrité de nos travailleurs”, est-ce qu’elle inclut les sept personnes qui, sous sa gouverne, ont quitté leur emploi à la mairie sans que l’on comprenne pourquoi? Et que dire des trois femmes qui ont porté plainte pour harcèlement psychologique et qui ont été contraintes de quitter leur emploi dernièrement avec une compensation dérisoire alors que le présumé agresseur, défendu par la municipalité, est toujours en fonction”, demandent les conseillères.

Manon Paquin dit avoir été l’objet d’une enquête policière où elle a été entièrement lavée de tout soupçon. “Cette enquête a été menée à la demande de la direction générale de la municipalité. Peut-on appeler ça du harcèlement?”

“Qui sera la prochaine? Ghislaine Boisclair peut-être qui a demandé de consulter la liste des documents que l’archiviste de la municipalité s’apprêtait à détruire? Pourquoi l’accuser d’avoir “épluché 54 boîtes de documents”. Pourquoi est-ce un problème? Avez-vous tant de choses à cacher?”

Les questions ne s’arrêtent pas là pour les deux conseillères. “Quand vous dites que les citoyens, qui nous ont élues, sont mal représentés à l’hôtel de ville, êtes-vous en train de dire qu’ils ne sont pas assez intelligents pour avoir reconnu en vous la personne pour qui ils auraient dû voter?”

Les conseillères disent retenir deux choses de cette décision. D’abord, Mme Davidson semble craindre que son manque de transparence et ses injustices soient portés au grand jour, mais surtout que la vraie raison de leur exclusion est sans doute de les empêcher de travailler de pair avec le conseil pour la préparation du prochain budget préélectoral.

“Madame Davidson, après avoir lu tant de mensonges dans votre lettre du 9 novembre dernier, quelle crédibilité pouvons-nous accorder à vos paroles dorénavant”, demandent les deux conseillères. “Ce que vous faites est grave et jette un voile malsain sur le conseil municipal de Val-David et le discrédit sur vos fonctions.”

Les conseillères Boisclair et Paquin entendent continuer à donner le meilleur d’elles-mêmes à leurs citoyens. Elles étudient enfin tous les moyens légaux mis à leur disposition pour que cessent la diffamation et l’exclusion dont elles font l’objet, disent-elles.

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