Samuelle Ducrocq-Henry dénonce des irrégularités
Course à l'investiture du Bloc québécois
POLITIQUE - Samuelle Ducrocq-Henry ne se berce pas d'illusion. Elle sait que rien n'est gagné d'avance dans cette course à l'investiture du Bloc québécois dans Laurentides-Labelle, course qui l'oppose à Johanne Régimbald, jadis éditrice de "L'Information du Nord", ex-attachée politique de Jacques Léonard (PQ) et pendant deux ans chef de cabinet au conseil du Trésor du gouvernement Lucien Bouchard.
« Nous avons eu d’énormes pressions », commence Mme Ducrocq-Henry qui a déjà brigué les suffrages dans Bertrand sous les couleurs de l’Option Nationale (ON). « On a une course à l’investiture qui ressemble à un simulacre de démocratie. Je trouve ça dommage que ça se passe au Bloc… On m’a abordée à l’époque de Mario Beaulieu (alors chef du BQ avant le retour de Gilles Duceppe, NDLR) pour créer du renouveau et de la jeunesse chez les candidats du parti. Je n’étais pas la seule candidate d’ON à intégrer les rangs du Bloc à une époque pas si lointaine où ce n’était pas vendeur de le faire, avec 13% d’intérêt (pour le BQ) dans les sondages. J’ai accepté l’invitation de succéder à Richard Charbonneau qui venait de se retirer de la course à l’investiture dans Laurentides-Labelle suite aux pressions exercées sur lui par Claude Cousineau, député péquiste dans Bertrand… Avec la remontée du Bloc dans les sondages des tiers ont conclu que la place était à prendre… Il y a eu énormément d’irrégularités depuis deux mois au niveau de la permanence du Bloc qui ne suit pas ses propres règles démocratiques. »
Deux fois plus de membres
Mme Ducrocq-Henry rappelle que le 7 juillet dernier, on avait voté un lieu d’investiture, Sainte-Marguerite-Estérel, mais la permanence du BQ devait plus tard opter pour deux lieux – Mont-Laurier et Sainte-Agathe-des-Monts – où se prononceraient le dimanche 30 août les membres en règle sur l’identité du candidat bloquiste aux élections fédérales du 19 octobre prochain. Elle ajoute que « des pressions indues sont exercées par un parti cousin (le PQ), dont MM. Cousineau, Léonard et Pagé, au point où j’ai même pris le temps nécessaire pour réfléchir à ce que je devrais faire: me retirer ou pas. »
Sa décision a été vite prise: Samuelle Ducrocq-Henry reste dans la course.
« Je bats le terrain depuis deux mois, y compris au nord de la circonscription, à Lac-des-Écorces, lieu de résidence de Johanne Deschamps, l’ex-députée bloquiste dans Laurentides-Labelle », reprend-elle. « À 50 cartes près, j’ai doublé le nombre de membres du parti. Des 225 que nous étions en avril-mai, nous sommes rendus 547 aujourd’hui. »
Outre les pressions négatives dont elle se dit la cible, celle qui détient un Ph.D. en communication et qui est professeure-chercheuse à l’UQAT assure qu’elle n’a pas peur d’aller de l’avant.
« Mon adversaire, c’est le NPD », ajoute-t-elle en terminant, « et mon but ultime, nous libérer du fédéralisme en fondant notre pays. Mon véritable adversaire, en fait, est un urgentologue de dix ans mon cadet. Je le salue, mais je le préfère aux urgences là où il sera irremplaçable pour aider au mieux nos concitoyens. »
Un communiqué envoyé aux médias aujourd’hui fait état des nouveaux appuis sur lesquels peut compter Mme Ducrocq-Henry: Danielle Paquin, ex-présidente du Bloc québécois de Laurentides-Labelle, Claude Millaire, ex-trésorier et agent officiel pendant plus de 17 ans, de même que Pierre Charbonneau, ex-responsable des communications de Johanne Deschamps, alors députée de Laurentides-Labelle.
Les infos pour l’investiture et les positions et engagements de Samuelle Ducrocq-Henry: www.samuelle.quebec
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