C’est donc une première : pour célébrer ses 15 années de vie active retrouvée, Jacques Aubin ouvre grand les bras aux jeunes de 8 ans et moins, en leur offrant de participer sans frais aux parcours prévus le 7 septembre au parc régional de Val-Morin, et le 20 septembre à Saint-Sauveur. À chaque date, ce sont 300 enfants qui sont attendus. « Je n’ai jamais fait ça avant », explique M. Aubin.

Célébrer la santé

Pour lui, cette initiative s’inscrit dans une démarche profondément personnelle. « Ça fait 15 ans depuis mon retour à la santé, et j’ai décidé de célébrer ça de différentes façons. Une autre chose que je vais faire, c’est de courir pour ramasser des fonds pour l’hôpital Sainte-Justine. Puis l’autre idée que j’ai eue, c’est de redonner aux enfants. »

Son engagement communautaire ne date pas d’hier. À travers Centraide Laurentides, la Fondation Sainte-Justine, et ses événements sportifs, Jacques Aubin œuvre depuis plusieurs années pour encourager un mode de vie actif. Mais cette fois, il a voulu agir autrement : en investissant dans la prévention, dans l’espoir de bâtir une génération plus active et en santé : « Tu sais, souvent, on s’occupe des enfants malades, des enfants qui ne vont pas bien, mais moi, j’ai l’opportunité avec mes événements de course d’aider les enfants qui peuvent rester en santé. C’est pour ça que je fais ça. »

Le souvenir actif

Offrir une inscription gratuite, c’est une invitation au mouvement adressée à toute la cellule familiale. « L’objectif, en fait, c’est sûr que moi, je veux mettre les familles au complet en santé. De voir des enfants courir, ça peut propulser les parents vers la course, vers la santé, vers la vie active, dans le fond. »

Lui-même motivé par sa propre transformation, il croit fermement au pouvoir du souvenir actif : l’idée que ce que l’on vit enfant devient un bagage qui ressurgit à l’âge adulte.

« Les études sont claires : plus on expose les enfants à des activités physiques dès leur jeune âge, plus on inscrit la vie active dans leur mémoire. Plus tard, ces souvenirs refont surface et donnent envie de bouger à nouveau. Il ajoute : je pense que ça vaut la peine que les enfants comprennent l’importance de la santé tout de suite, jeunes, pour avoir des souvenirs de santé dans le futur, puis qu’ils reprennent la vie active quand ils sont des adultes. »

Cette proposition, M. Aubin la voit comme un moyen de semer des graines de bien-être et d’autonomie dès le plus jeune âge.

Ce sont donc 600 petits coureurs qui auront l’occasion, cet automne, de goûter à cette joie du dépassement, dans un environnement bienveillant et tourné vers la santé.

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