Évasion
Népal : vers le camp de base de l’Annapurna
Le Népal a toujours été pour moi un pays mythique et ma première visite, à l’automne 2022, a été marquée par la résilience, la découverte culturelle et de l’émerveillement à profusion. Bienvenue au cœur de l’Annapurna, une région riche en histoire.
Lorsque l’on prévoit un voyage en altitude, il importe de bien se renseigner et de se préparer adéquatement. La montagne fait rêver, mais elle gagnera toujours sur le petit humain que nous sommes! De mon côté, j’ai opté pour partir avec un groupe accompagné d’un guide québécois certifié et coordonné par une agence reconnue. Quelle sage décision!
Dès l’arrivée à Katmandou, un accueil chaleureux des guides locaux permet de s’adapter en douceur au choc de culture qui nous attend dès la sortie de l’aéroport. Deux journées nous permettent de se remettre du décalage horaire et de découvrir cette ville bouillonnante.
J’ai craqué pour les petites rues de Tamel, quartier camp de base des touristes en quête des sommets enneigés, avec ses restaurants, ses librairies aux mille trésors et ses boutiques de plein air (attention : beaucoup de commerces vendent de la contrefaçon). Je conseille à tous les voyageurs de visiter Durbar Square très tôt le matin avant la horde de touristes. Nous devenons témoins privilégiés du quotidien des Népalais qui se préparent pour l’ouverture du marché local. Le Monkey Temple et la Stupa de Boudhanath sont bien sûr des incontournables avant d’entamer le trek! On peut également garder ces visites après la randonnée, avant de retourner à la maison avec la tête remplie de souvenirs indélébiles.

Durbar Square | Crédit Sandra Mathieu
L’Aventure avec un grand A
La mousson estivale qui s’est prolongée*, avec ses pluies torrentielles et ses glissements de terrain, nous a obligé à troquer l’Upper Mustang, notre destination de départ, pour la région de l’Annapurna. C’est à Pokhara (superbe ville à explorer) que l’adaptation du plan initial s’est opérée à notre insu pendant la nuit grâce aux contacts et à la débrouillardise des guides. On a craqué pour l’hébergement Temple Tree, une pause dans le luxe avant de se plonger dans une série de nuitées plus rustiques.

Pokkara | Crédit Sandra Mathieu
On en aura vu de toutes les couleurs lors de cette aventure humaine remplie de défis, de surprises, de lâcher prise, d’émerveillement et de grande beauté! La pluie ne nous a pas lâché d’une semelle, mais comme la chaleur était au rendez-vous, elle était souvent rafraîchissante et apportait un point très positif : des chutes grandioses tout au long de l’itinéraire!
Au total, une douzaine de jours de trek nous plonge dans un univers particulier de contemplation et de défis physique et mental. Ponts suspendus en tout genre, omniprésence des escaliers de pierre sur l’itinéraire, éclaircies émouvantes, apprentissages multiples, immersion culturelle, faune et flore diversifiées, villages accueillants, lodges confortables, découvertes culinaires, yoga et méditation avec vue… tout y était pour un voyage inoubliable.

Pont suspendu | Crédit Sandra Mathieu
Et que dire de l’arrivée au camp de base, à l’aurore avec un lever de soleil et un ciel dégagé qui nous ont permis d’admirer ce massif clôturé de géants de plus de 8 000 mètres!
Le saviez-vous?
Au camp de base, on peut observer une statue de l’alpiniste français Maurice Herzog, premier à gravir l’Annapurna en 1950. Il était d’ailleurs le premier être humain à gravir une montagne de plus de 8 000 mètres, exploit qu’il a réussi sans oxygène. Ce pan d’histoire apporte son lot d’émotion lorsque l’on s’y trouve. Des drapeaux de prière qui flottent au vent complète ce décor plus grand que nature.

Népal Camp de base Annapurna | Credit Sandra Mathieu
Un merci spécial aux guides dévoués et attentionnés, aux incroyables porteurs et à tous ces humains résilients, petits et grands, rencontrés sur le chemin.
Cher Népal, on se reverra! Om mani padme hum…
Bonnes ressources
La fédération Rando Québec a édité un livre de référence sur le trek qui permet de se préparer dans tous les aspects d’une randonnée en altitude : Haute altitude : du trek à l’expédition.
*Les meilleurs mois pour voyager au Népal ont évolué avec les changements climatiques. La mousson qui se terminait normalement vers la fin août se poursuit depuis quelques années jusqu’à plus tard en septembre. Octobre et novembre sont idéals, ainsi que mars et avril.
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