Sébastien Tardif : globe-trotteur et directeur général
Quand il n’est pas occupé à diriger le Centre de Services Scolaire des Laurentides (CSSL), Sébastien Tardif parcourt le monde. Avec 55 pays à son actif, ce passionné de voyages explore les cultures, les traditions et l’histoire des quatre coins du globe.
« Ce qui m’attire dans les voyages, c’est la découverte des cultures, des valeurs, d’aller au-devant des gens et d’apprendre. Je suis plus voyage d’aventure et de découverte que voyage de repos », explique-t-il. Dans les derniers temps, il a foulé le sol de la Tanzanie à l’automne dernier, exploré l’Inde pendant la période des Fêtes et prévoit un périple au Vietnam en avril. Pour lui, chaque destination est une immersion dans l’histoire et la spiritualité des lieux : « Je visite surtout des sites historiques, culturels et spirituels. C’est ce qui me passionne, comprendre les autres à travers leur passé et leurs traditions. »
Voyager, une ouverture sur le monde
Son amour du voyage influence également sa vision du monde et sa manière de relever les défis : « Voyager élargit les horizons et fait découvrir d’autres façons de penser. On grandit avec les valeurs de notre société, mais en étant confronté à d’autres modes de vie, on apprend à voir autrement. Quand vient le temps de résoudre un problème, on ne se limite plus à un seul cadre de pensée. Le champ des possibles devient plus vaste. »
Le Japon : un choc culturel marquant
Parmi toutes ses aventures, c’est au Japon que Sébastien Tardif a vécu l’un de ses plus grands dépaysements. « Ce qui m’a le plus marqué, c’est l’absence totale de repères linguistiques. Contrairement à d’autres pays où l’on peut se débrouiller avec le français, l’anglais ou l’espagnol, au Japon, tout est écrit dans un alphabet inconnu, et très peu de gens parlent l’anglais. Arriver en pleine nuit sans comprendre un seul mot, c’est déstabilisant ! »
Cette expérience l’a poussé à se tourner vers la technologie pour mieux préparer ses voyages. « Aujourd’hui, il existe des traducteurs simultanés incroyables, pour la voix et l’écriture. Avec mon téléphone, je peux converser en français pendant que mon interlocuteur entend la traduction dans sa langue et vice versa.» Il ajoute : « Si un conseil à donner à quelqu’un qui n’ose pas, ce serait peut-être de se familiariser avec ces outils-là avant de partir. »
Pour lui, le voyage c’est une façon d’apprendre, de grandir et de s’ouvrir à l’inconnu. Un état d’esprit qui, sans doute, influence aussi sa manière d’aborder son rôle de directeur général.
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