Un athlète de Val-David au triathlon extrême de Mégantic
Le triathlon extrême Canada Man/Woman XTRI World Tour, seule étape canadienne de la série mondiale XTRI World Tour, aura lieu le dimanche 6 octobre à Lac-Mégantic. Maxime Rouyé, un athlète de Val-David de 37 ans, participera à cette course.
Cet événement de triathlon extrême attire des athlètes venus du monde entier, prêts à tester leurs limites. Les participants devront parcourir 3,8 km à la nage, 180 km à vélo, et une course à pied de 42 km, incluant des passages dans des sentiers, pour un total de 4 500 mètres de dénivelé. Les triathlètes auront jusqu’à minuit pour atteindre l’observatoire au sommet du Mont Mégantic, après avoir couvert une distance totale de 225,8 km depuis le lever du jour.
La particularité du triathlon de Mégantic réside dans son dénivelé, particulièrement exigeant, tant pour le segment de vélo que pour la course à pied, qui se termine par la montée du Mont Mégantic.
Inspiré par ses proches
C’est dans ce cadre que Maxime Rouyé, résident de Val-David, devra compétitionner. Passionné de vélo à la base, Maxime s’est tourné vers le triathlon grâce à l’inspiration de ses amis Joanie et Simon, eux aussi de Val-David. « Ils me disaient, ‘’tu devrais essayer’’, parce qu’ils savaient que je courais un peu. C’est eux qui m’ont inspiré ça, il y a cinq ans », raconte-t-il. Il décrit de plus un autre moment déclencheur, lorsqu’il travaillait en cuisine avec ses parents : « En plein été, lors d’un gros service, je dis à mon père comme ça, ‘’je pense que ce n’est pas plus dur de faire un demi-Ironman que de subir des fois ce qu’on subit en cuisine, dans notre travail, toute la journée.’’ » C’est ce défi qu’il l’a poussé à participer à son premier véritable demi-Ironman à Tremblant il y a 3 ans.
Un parcours d’entraînement exigeant
L’entraînement pour un triathlon extrême comme celui à Lac-Mégantic nécessite une préparation minutieuse. Maxime Rouyé, qui travaille en cuisine avec des horaires plutôt de soir, doit organiser ses sessions d’entraînement le matin, souvent avant de commencer sa journée de travail. « C’est une grosse organisation, surtout avec le temps. Ma conjointe me supporte là-dedans… Je suis vraiment gâté et chanceux là-dessus », confie-t-il.
Pour se préparer à la compétition, il bénéficie également des conseils de son entraîneur, Frédéric Jardot, propriétaire de la compagnie Sport sur mesure. « On a fait tout l’entraînement, la planification, etc. », précise Maxime Rouyé. Revenant sur ses premières erreurs à l’entraînement, Maxime Rouyé admet avoir sous-estimé l’importance de courir à un rythme modéré. « Au début, je trouvais qu’on n’allait pas assez vite à la course à pied… C’est là que les petits bobos apparaissent. » Avec l’expérience, il a appris à mieux gérer son entraînement et à écouter les conseils de son coach.
L’eau froide
L’eau ajoute un élément imprévisible à cette épreuve déjà lors de la course ; la température de l’eau s’annonce comme un défi majeur. « C’est très, très froid, l’eau », souligne l’athlète, qui devra porter une combinaison « wetsuit », des gants et des chaussettes en néoprène et une tuque pour maintenir sa température corporelle. « Même si on nage à une intensité modérée, on va se refroidir très, très vite. On ne peut pas finir en hypothermie. Sinon, on ne part pas sur le vélo. », ajoute-t-il.
Une aventure familiale
Le triathlon se distingue également par l’implication des proches des athlètes. Les familles jouent un rôle essentiel dans le ravitaillement et l’assistance durant la course. Pour Maxime Rouyé, cet aspect rend l’expérience encore plus spéciale. « C’est vraiment la famille qui nous aide au ravitaillement… Je trouve ça vraiment intéressant dans cette formule de triathlon. »
Conseils
on principal conseil pour ceux qui souhaitent s’engager dans un triathlon de longue distance est d’y aller graduellement : « Je pense que la première chose à avoir, c’est de s’entourer des bonnes personnes et d’avoir une vision à moyen ou long terme sur ce qu’on veut faire. Peut-être pas s’embarquer direct comme ça sur un « full », faire un petit olympique ou un demi-Ironman avant d’embarquer sur un « full ». Je pense que c’est une belle option.»
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