Des employés de pharmacie manifestent contre Québec
Le mouvement de protestation atteint les Laurentides
MANIFESTATION - Grève symbolique, ce matin, devant plusieurs pharmacies et établissements commerciaux des Laurentides. Entre 10h et 11h ce 25 mai, des employés de ces établissements ont protesté contre la loi 28 qui, nous dit Dominic Sabourin, entraîneront d'inévitables coupures de services et d'emplois.

« Les manifestants craignent les répercussions des coupes sauvages “Barrette” », ajoute le propriétaire des pharmacies Brunet Sainte-Agathe-des-Monts et Brunet Clinique Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson. « Je connais des pharmaciens propriétaires qui ont mis en branle des moyens de redressements (coupure de poste, réduction de masse salariale, etc.) afin de maintenir à flot leur entreprise… Ils (les employés-manifestants) veulent faire connaître leur mécontentement, car, visiblement, le ministre ne nous écoute pas comme propriétaires. »
M. Sabourin pointe d’un doigt accusateur le projet de loi “mammouth”, la loi 28, qui a été passé le mois dernier, rappelant ses pas moins de 300 et quelques articles touchant les mines, les garderies et autres domaines d’activités économiques et sociales, dont les pharmacies.
Des emplois et des services menacés
Ces coupures imposées par le ministre Gaétan Barrette sont les conséquences d’un geste comptable posé « sans consultation sérieuse avec les pharmaciens », de mentionner M. Sabourin.
Le coût des services menacés d’amputation par ces mesures gouvernementales est imputable à plusieurs facteurs, continue-t-il, notamment le vieillissement de la population.
« La pression se retrouve sur nous », poursuit-il. « On se fait accuser (par le ministère de la Santé NDLR) d’en faire trop… Nous, comme propriétaires d’une PME, on ne peut pas appeler nos voisins (collègues) et, pour essayer de regagner ce que les mesures imposées par Québec nous feront perdre, nous entendre pour fermer nos établissements en soirée ou le dimanche. On se ferait alors accuser de collusion. »
Ces manifestations d’aujourd’hui sont celles d’employés qui appréhendent de perdre éventuellement des revenus et même leur emploi.
« On a toujours un peu l’impression que le Ministère de la santé ne nous voit pas nécessairement comme faisant partie intégrante du système de santé, alors qu’on fait quotidiennement plein de choses bénévolement, donner des conseils, par exemple à ceux qui nous disent avoir composé le “811” (Info-Santé) pour se faire répondre de consulter leur pharmacien. Je pense que le ministre Barrette ne comprend pas le rôle qu’on joue en première ligne dans les soins de santé… Je crois qu’on traîne encore le boulet de collègues plus anciens qui, dans les années 90 – début 2000, ont été impliqués dans certains scandales pour avoir accepté des ristournes de compagnies pharmaceutiques. J’ai l’impression que le ministre a encore un peu ça en tête, alors que le portrait est complètement différent aujourd’hui. »
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