Présenté par CDE MRC des Laurentides et du Gouvernement du Québec
Fièrement IN pour la diversité culturelle : Entrevue avec Mickael Martin
Découvrez l'entrevue avec Mickael Martin, 25 ans et résidant du Québec depuis 2011.
Pourquoi avoir choisi de s’établir sur le territoire de la MRC des Laurentides ?
J’aime beaucoup les paysages qu’offre la région ainsi que les gens qui l’habitent. Je peux profiter des diverses activités propres à chacune des saisons, notamment celle de l’hiver avec les joies de la neige. C’était moins évident quand je résidais à Laval. De plus, le nouveau conjoint de ma mère habite à Sainte Lucie et comme il travaille dans la construction, il m’a beaucoup aidé pour la construction de ma maison nichée dans le bois.
Comment gardez-vous contact avec vos racines en étant dans les Laurentides ?
Grâce à la magie d’Internet. Je garde contact également avec mon père par téléphone, il vit en France, mon pays d’origine. J’y retourne 1 ou 2 semaines par année mais en simple touriste et je n’ai absolument aucun regret d’y être parti. Ma vie est ici désormais et elle s’est beaucoup améliorée depuis.
Qui dans la région des Laurentides a fait une différence pour vous? Et comment ?
Mon beau-père, le nouveau conjoint de ma mère. En plus de m’avoir appris comment manier une scie, il m’a initié à la vie dans le bois. Grâce à lui et à ma nouvelle vie au Québec, j’en suis sorti grandi. Ma mère et lui se sont connus par l’intermédiaire d’un site de rencontres. Ils vivent une très belle histoire d’amour.
Ce que vous appréciez le plus sur le territoire de la MRC des Laurentides ?
Les nombreuses activités qui sont proposées mais aussi la vie sociale, les rassemblements dans les rues principales. On a facilement accès aux diverses activités qui peuvent vite devenir des passions. Il y a beaucoup d’arénas pour les jeunes, j’ai ici une très belle qualité de vie car j’ai la chance d’être entouré de forêts et d’oiseaux.
Quel a été le plus gros enjeu rencontré à votre arrivée ?
Nous sommes arrivés ma mère et moi sans rien, en plus de ne pas avoir de statut bien défini. Les 6 premiers mois, nous avons donc été considérés que comme de simples touristes en visite avec toutes les difficultés que ça représentait en matière d’hébergement. Cela a été très compliqué et laborieux pour obtenir un statut de résidents, j’avais 14 ans à l’époque et à l’école j’étais sous classé. J’ai fait 3 fois mon secondaire 2 et ce, dans 3 écoles différentes…
Où vous voyez-vous dans 5 ans ? Quels sont vos projets d’avenir?
À la même place bien sûr! Je suis tombé en amour avec les Laurentides et je tiens à garder la maison que j’ai construite, je rêve de stabilité. Je l’ai déjà dans mon travail qui me passionne. J’aimerais fonder une famille avec ma copine qui est native de Mirabel et nous habitons déjà ensemble. Je rêve aussi de faire découvrir le Québec à mon père et pourquoi pas, le persuader de venir s’y installer à son tour.
Quelles sont les activités auxquelles vous participez pour vous engager dans votre milieu ?
Je suis impliqué auprès de la Chambre de Commerce: J’aide à la préparation d’événements mais seulement quand je le peux car j’occupe 2 emplois en fait et mon temps libre est compté. Par contre, beaucoup de mes collègues de travail sont aussi mes amis et nous faisons beaucoup d’activités ensemble en dehors des heures de travail.
Nommez 3 grandes différences de votre pays d’origine versus votre pays d’adoption ?
La mentalité ici est très différente de celle de la France, il y a plus de marques de courtoisie et beaucoup moins de stress au quotidien. Une douceur de vivre, une vraie qualité de vie, le climat est aussi très différent bien entendu. Une autre différence, c’est la diversité des emplois; Ici nous avons plus de choix et d’accès pour nous épanouir professionnellement.
Qu’est-ce qui vous a le plus sorti de votre zone de confort à votre arrivée?
C’est de devoir tout recommencer à zéro et d’avoir pour mission de s’intégrer dans un nouvel environnement mais au bout du compte, je trouve ça cool et salutaire. Encore une fois, c’est sans aucun regret car en France, j’ai beaucoup souffert d’intimidations de la part des jeunes de mon village d’origine. Maintenant, c’est en homme grandi et fier d’avoir réussi dans la vie que j’y retourne pour des vacances.
Selon vous, quelle est la plus grande qualité des Québécois d’origine ?
Les Québécois ne portent pas de jugement, toujours courtois, ils sont aussi généreux et généralement pas stressés de nature. J’aime leur côté rassembleur et tolérant. Ils sont ouverts au multiculturalisme ! La qualité de vie au travail est en tous les cas bien meilleure qu’en France.
Découvrez l’entrevue complète juste ici :
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