Qui a tué Gaïa?
Abattue en plein Val-Morin
VAL-MORIN - La chienne Gaïa blessée par balle par un tireur inconnu, sur l'heure du midi le mardi 27 octobre dernier à en plein Val-Morin, a dû être euthanasiée.
« J’étais chez moi quand j’ai entendu un coup de feu. Je ne suis pas le seul. Plein de gens autour ont entendu eux aussi la détonation », confie à L’Information du Nord “Max” Maheu, employé à la SEPAQ et propriétaire de la petite femelle de 4 ans.
« Après avoir signalé à la Sûreté du Québec qu’un coup de feu venait d’être tiré tout près de ma maison, je suis tout de suite sorti à l’extérieur pour voir ce qui se passait. Quelques secondes ont passé, peut-être une dizaine, quand j’ai vu devant la maison Gaïa arriver en criant. Je l’ai examinée rapidement. Pas de sang. Je suis ensuite parti jeter un coup d’œil autour. »
À son retour, M. Maheu constate que son chien est dans un piteux état: Gaïa est allongée sur le côté et cherche son souffle.
Plus rien à faire
« Elle venait de vômir du sang et d’évacuer des selles sanguignolentes », continue-t-il. « Je l’ai examinée plus attentivement. C’est à ce moment que j’ai vu que qu’elle avait été atteinte d’un coup de feu, un petit calibre, probablement du “22”. Je l’ai prise dans mes bras et me suis précipité à l’hôpital vétérinaire le plus près, celui de Sainte-Adèle. On l’a examinée et des radiographies ont été prises. »
Le verdict du médecin-vétérinaire de la clinique Chénier a été clair: à peu près une heure et quelque après le coup de feu fatidique, la situation était critique et tout espoir de sauver Gaïa n’était plus permis: pouls à peine perceptible, grave hémorragie interne et plusieurs organes vitaux touchés par le petit projectile Il a fallu abréger les souffrances de la pauvre bête et procéder à son euthanasie.
« J’estime que Gaïa a été tirée alors qu’elle se trouvait à moins de 1 000 pieds de ma résidence », de terminer Max Maheu qui a dû apprendre la terrible nouvelle à son fils qui venait de célébrer la veille son 13e anniversaire de naissance. « Acheter un autre compagnon de jeu à mon fils? Je ne sais pas. Je crois qu’il faut d’abord trouver et punir le ou la coupable. Le policier de la SQ que j’ai rencontré m’a promis qu’il mènerait une enquête pour découvrir l’auteur de ce geste lâche. »
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