Le tissu social sous la pression des compressions!
Les organismes communautaires des Laurentides disent «assez» au gouvernement Couillard.
Les 2 et 3 novembre, ils ont été nombreux à suspendre leurs activités régulières pour réunir leurs membres, se mobiliser et envoyer un message clair aux décideurs. “Nous assistons, depuis plusieurs années, à un véritable chantier de démolition de nos services publics. Devant l’effritement du tissu social québécois, les organismes communautaires sont témoins de nombreux drames humains. Avec les mesures d’austérité du gouvernement Couillard, la misère des plus vulnérables passe à la puissance 10” s’insurge Linda Déry, coordonnatrice du Regroupement des organismes communautaires des Laurentides (ROCL).
Histoires d’horreur
Actuellement, les organismes communautaires en voient de toutes les couleurs, selon Mme Déry. Au nombre des histoires d’horreur, des enfants en difficulté qui n’ont plus de soutien dans les écoles, des parents désespérés et pénalisés parce qu’ils n’ont pas d’assurances privées ou des personnes handicapées qui n’ont plus de transport adapté.
“En coupant dans les programmes sociaux, ce sont les conditions de vie des personnes les plus vulnérables qui se détériorent. C’est notre tissu social qui s’effrite à gros prix”, dénonce Stéphanie Gaussirand, présidente du ROCL. Elle demande au gouvernement Couillard d’investir dans les infrastructures sociales et communautaires pour maintenir une société solidaire.
Le ROCL réclame donc de l’argent neuf pour tous les organismes communautaires, une indexation du financement offert et la sauvegarde des services publics.
“Les organismes communautaires n’en peuvent plus. Ils sont l’un des derniers filets sociaux. Si nous voulons préserver le bien commun pour les générations futures, c’est aujourd’hui qu’il faut agir”, conclut Linda Déry.
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