Pour la bonne cause
Le grimpeur Paul Laperrière partage sa passion
Paul Laperrière, fondateur de l’école d’escalade Passe-Montagne, est toujours actif. Récemment, ses 55 ans d’expérience ont été mis à contribution pour accompagner la Fondation Sur la pointe des pieds dans une activité de financement.
Interpellé par Lisa Leduc, partenaire de l’organisme dont la mission est d’amener les adolescents et les jeunes adultes atteints du cancer à participer à des expéditions d’aventures thérapeutiques, Paul Laperrière n’a pas pu refuser l’aventure qui lui était proposée au Cap Trinité. « C’était un beau défi, mais surtout, une belle façon de contribuer!», témoigne-t-il avec enthousisame.
Toute une aventure
Pour se préparer, mentionnons que Lisa Leduc s’est s’exercée pendant un an dans des milieux contrôlés. L’expertise de M.Laperrière a été mise à contribution afin de préparer les troupes et franchir des endroits plus difficiles. « J’ai donné des formations et j’ai montré des techniques avant de partir le 25 août dernier. On a aussi utilisé des échelles de corde pour certains passages », témoigne le grimpeur.
Reconnue pour offrir une vue imprenable sur le Fjord du Saguenay, l’ascension du Cap Trinité à fût aussi une belle occasion d’observer les étoiles. « Il n’y a pas d’autres lumières. On dort dans des hamacs suspendus à des rochers, c’est vraiment spectaculaire », se remémore M. Laperrière. « On a été chanceux, ç’a été les plus belles journées de l’été », ajoute l’aventurier. Jusqu’à présent, plus de 4000$ ont été amassés par l’initiative de Lisa Leduc.
Contribuer
Ce n’est pas la première fois que la passion de Paul Laperrière a été mise à contribution pour le bien commun. Plusieurs se souviendront que ce sont les grimpeurs qui ont initié le projet qui a donné naissance au Parc régional de Val-David-Val-Morin. « On avait ramassé et on avait fait un grand tirage pour pouvoir acheter les terrains de la famille Dufresne où se trouvaient les principales parois », se souvient Paul Laperrière.
Devenir meilleur
En partageant les raisons qui ont fait de l’escalade le centre de sa vie, un sourire monte dans la voix de Paul Laperrière. « Être en hauteur, ce n’est pas un milieu naturel, l’escalade nous apprend à gérer le risque. Il faut contrôler le côté émotif et on peut pousser le côté physique très très loin. En plus, c’est une activité qui se passe à l’extérieur, qui nous pousse toujours plus haut, à devenir meilleur », termine le grimpeur.
L’activité de collecte de fonds de Lisa Leduc se termine en janvier 2024.
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