Gilbert Lafrenière partira creuser un puits artésien en Haïti
Son 4e voyage d'aide humanitaire
Gilbert Lafrenière, policier à la retraite de Sainte-Agathe-des-Monts, repart pour Haïti le 6 janvier prochain. Lui et Bernard Guindon, son cousin, ont pour objectif de creuser un puits au profit d'une petite commune haïtienne située à 7 km au sud de Les Cayes.
M. Lafrenière en sera à son quatrième voyage d’aide humanitaire dans ce pays considéré parmi les plus pauvres de la planète. Vétéran de 32 ans dans la Sûreté du Québec, dont les 15 dernières en tant que directeur du poste de la MRC des Laurentides, il y était allé une première fois en 2005 pour une mission de neuf mois. Gilbert était mandé par l’ONU à titre de commandant régional pour le sud du pays complètement désorganisé après le putsch et le renversement du gouvernement de Jean-Bertrand Aristide.
Pendant ce premier séjour haïtien, il avait porté secours à un orphelinat.
« Ses 70 jeunes logés dans un bâtiment de ferme n’avaient pas mangé depuis trois jours. Je les ai aidés et j’ai gardé contact avec l’établissement », confie-t-il à L’Information du Nord. « J’y suis retourné en 2008, cette fois avec mes filles alors âgées de 15 et 16 ans. Durant ces deux semaines là-bas, on a peinturé l’orphelinat. »
Pas d’eau
M. Lafrenière a repris l’avion à destination d’Haïti en 2013, cette fois en compagnie
de son cousin Bernard Guindon, avec pour mission d’agrandir la petite maison dans un piteux état dans laquelle l’orphelinat avait été forcé de déménager.
« On y a construit une grande pièce de 11′ par 26′ pouvant servir de salle à manger et de salle d’études », continue-t-il. « Là où la petite maison est située, il n’y avait ni électricité ni eau. Avec des dons de 4 500 $ fournis par des amis Facebook et des compagnons de travail, en plus d’agrandir la maison, des panneaux capteurs d’énergie solaire ont été achetés et fixés sur son toit. Depuis, l’orphelinat, qui abrite dorénavant 30 garçons, bénéficie d’électricité à la tombée du jour, vers 19h. Les jeunes peuvent dorénavant lire, étudier et écouter de la musique. Ces capteurs solaires ont changé leur vie. »
Gilbert et Bernard auront à nouveau besoin d’un coup de pouce pour ce prochain voyage de trois semaines d’aide en Haïti. Ils assument eux-mêmes tous leurs frais de voyage, les billets d’avion, les nuits à l’hôtel, la nourriture. L’argent qu’ils espèrent recueillir d’ici leur départ servira à combler un besoin vital, pas uniquement pour l’orphelinat, mais aussi pour ses voisins.
« Il n’y a pas d’eau », explique l’ex-policier de 58 ans. « Les jeunes doivent marcher 2 km aller/retour pour s’en procurer, ce qui signifie qu’ils ne rapportent qu’une quantité minimale d’eau qui servira à peine à la cuisine et à étancher leur soif. »
Le coût estimé pour le puits artésien est de 4 000$, plus 1 000$ pour l’achat d’une pompe. Une fois creusé, on pourra y ajouter une douche et des toilettes. S’il reste de l’argent, des matelas (100$/chacun) seront achetés pour les 30 garçons.
« Chaque sou des dons servira à cette fin », assure M. Lafrenière. « Il n’y a aucun frais d’administration. Nous sommes associés au Centre de solidarité internationale Corcovado qui émettra aux donateurs des reçus pour fins d’impôts. »
Pour renseignements ou un don, 819-324-1430.
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