L’écriture, un exutoire, une passion
Des deMOIs’ailes depuis 5 ans
Il y a 5 ans, un blogue prenait vie, transformant des centaines de jeunes adolescentes. Aujourd’hui, ce blogue appelé La deMOIs’aile est devenu beaucoup plus grand, plus fort. Entretien avec les premières jeunes femmes qui ont prêté leurs plumes au projet.
« Ça a vraiment été une expérience fabuleuse pour se développer comme jeune fille et pour aller chercher plein d’outils aussi à travers l’écriture », affirme d’entrée de jeu Alice Proulx, 22 ans, participante au projet pilote de La deMOIs’aile avec l’école Curé-Mercure il y a 5 ans.
Ayant œuvré comme pigiste à L’info du Nord, Alice a fait des études en journalisme après le secondaire. Elle est maintenant à l’université en action culturelle.
« Étant une passionnée de l’écriture et de la communication, c’était tout naturel de joindre le projet La deMOIs’aile. C’est mon oncle, Hugo Tremblay, qui est professeur de français à l’école Curé-Mercure qui m’en a parlé. Je me suis dit : « pourquoi ne pas partager ce que je vis à l’intérieur? » », confie-t-elle.
Un « échappatoire pour bien finir le secondaire »
À l’école secondaire Augustin-Norbert-Morin de Sainte-Adèle, Megane-Emmanuelle English s’est impliquée aussi avec la première cohorte. Aujourd’hui étudiante universitaire en journalisme et communications, elle est passionnée et investie. Elle prévoit d’ailleurs terminer son parcours scolaire en France. « Quand on arrive en secondaire V, surtout moi j’ai fait danse/études, c’est un petit groupe, tu es avec juste des filles, c’est difficile de vraiment s’exprimer. La deMOIs’aile était une façon de me libérer de tout ça. »
Retour dans le passé
Ces jeunes femmes inspirantes ont été invitées à lire leur tout premier texte publié sur le blogue La deMOIs’aile. C’est avec plaisir, un peu de timidité et le sourire aux lèvres qu’elles se sont exécutées. Après ce bref retour dans le passé, elles avaient un petit message pour celles qu’elles étaient jadis. « Moi je dirais de me mettre moins de pression! », a lancé Chloé St-Hilaire, la toute première blogueuse de La deMOIs’aile de l’école Curé-Mercure.
« La vulnérabilité n’est pas une faiblesse. Je dirais d’être plus douce envers moi-même et de me parler comme si j’étais ma meilleure amie », affirme quant à elle, Alice Proulx.
Megane-Emmanuelle English conclut avec ces mots : « Moi j’aurais dit à la moi d’avant de faire plus d’erreurs. C’est comment tu te relèves qui va déterminer comment tu vas être. »
En partie grâce à l’écriture, aux sujets abordés et aux discussions qui s’y sont rattachées, elles sont devenues qui elles sont; sages, grandies, articulées, brillantes et si belles à voir!
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