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« Je ne trouve pas les mots pour remercier tout le monde » – Jacinthe Leduc

Blessée dans l'accident sur la 329

Publié le 23 mars 2018 par René-Pierre Beaudry

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René-Pierre Beaudry

Journaliste | rpbeaudry@infodunord.ca

Les pompiers de la Régie des Monts ont dû utiliser les pinces de désincarcération pour dégager Mme Leduc de l’habitacle de sa Focus, une perte totale. - Photo Information du Nord - Alexandre P. Léveillé

Quatre heures après avoir été prise en charge par le personnel de l’hôpital de Sainte-Agathe-des-Monts, la résidente de Saint-Janvier dans la trentaine a reçu son congé. Il en a été tout autrement du conducteur de l’autre véhicule impliqué dans l’accident. « Il a été éjecté de son camion. J’espère qu’il s’en est bien tiré. Avez-vous eu de ses nouvelles? » nous a demandé Mme Leduc quand L’Information du Nord l’a jointe au téléphone deux jours plus tard.

Ce genre de renseignement n’étant habituellement pas fourni aux médias, nous n’avons pu lui répondre.

« Je suis peintre en bâtiment et j’avais un petit contrat à Lantier, raconte-t-elle. Il était aux alentours de 15h05 et j’étais au volant de ma Focus en direction ouest sur la 329 quand l’accident est arrivé dans une courbe. J’ai tout fait pour éviter la collision avec le pick-up noir qui roulait en sens inverse. Je n’ai pas ressenti l’impact. J’ai possiblement perdu conscience, mais pas longtemps, peut-être deux ou trois minutes. J’ai repris conscience, saisi mon téléphone portable branché sur mon tableau de bord pour composer moi-même le « 911 ». J’ai parlé à une policière. J’étais confuse et je ne savais pas précisément où je me trouvais. J’ai tendu mon téléphone à un passant qui a continué l’appel pour moi. »

« Tout est correct! »

Les premiers répondants sont arrivés très rapidement. Les pompiers ont dû utiliser les pinces de désincarcération pour libérer la maman de deux enfants de son véhicule.

Jacinthe Leduc a profité de son entretien avec le journal pour remercier les personnes qui ont volé à son secours. Elle ne se souvient plus de son prénom, mais bien qu’elle était nerveuse, la secouriste qui lui a tenu compagnie en attendant qu’on la dégage de l’auto lui a été d’un grand réconfort. « Si elle n’avait pas été là, moi qui suis plutôt claustrophobe, je pense que je serais retombée sans connaissance. »

Mme Leduc a aussi apprécié le professionnalisme et le calme incroyable de l’ambulancière après qu’allongée sur une civière, elle fut transportée à l’hôpital. « Je ne trouve pas les mots pour la remercier de son aide, tout comme le personnel de l’hôpital qui m’a prise en charge et fait passer une batterie de tests. Tout était correct, m’a rassurée la médecin, Dre Mélissa Rattue. J’ai reçu mon congé vers les 20h le soir même. J’étais si soulagée que j’ai pleuré. Dites merci pour moi à tous ces gens! », termine-t-elle.

Le message est fait.