Le contournement va se concrétiser après plus d’une décennie
Motoneige et VTT
« On va le faire le maudit sentier », s’est exclamé un des acteurs des premières heures du dossier de la voie de contournement pour le sentier de motoneige et de VTT dans la région de Mont-Tremblant, Roland Leroy. Il a eu cette réaction du cœur à l’annonce de la ministre des Transports Véronyque Tremblay du déblocage d’une somme de 3 millions$ pour la mise en place du sentier, lors d’une conférence de presse à Saint-Faustin-Lac-Carré.
Une centaine d’adeptes de la motoneige et du VTT ainsi qu’une large brochette de politiciens municipaux et provinciaux locaux étaient présents pour cette annonce attendue depuis plus d’une décennie. Le sentier avait été coupé à la hauteur de Saint-Faustin-Lac-Carré et Mont-Tremblant, à la suite d’une décision de la Cour Supérieur du Québec en 2004. La réouverture devait obligatoirement passer par l’implantation d’une voie de contournement qui a mis tout ce temps à voir le jour.
La ministre Tremblay a annoncé qu’un montant de 3 millions $ était alloué au Club de motoneige Diable et Rouge pour réaliser le contournement de 9,2 kilomètres. Le sentier va quitter le sentier du parc linéaire à Saint-Faustin-Lac-Carré pour suivre l’emprise nord-est de la route 117 jusqu’à la rue Siméon à Mont-Tremblant. « Toutes les ententes ont déjà été signées », a indiqué la ministre.
Cependant, le sentier de contournement n’ouvrira vraisemblablement pas cette année. La ministre Tremblay a laissé entendre que le sentier serait sans doute en opération que l’an prochain.
« C’est un dossier que j’ai pris à cœur dès mes débuts », a indiqué la ministre Tremblay, qui a consenti que le « projet était compliqué ».
La clé résidait dans l’objectif de trouver une solution qui se voulait plus abordable financièrement, a précisé la ministre qui a rappelé que le gouvernement visait de créer des sentiers permanents de motoneige.
La raison en est que la motoneige injecte 3 milliards$ annuellement dans l’économie québécoise et crée 12 000 emplois, a-t-elle souligné.
Tourisme international
La ministre responsable de la région des Laurentides, Christine St-Pierre, a pour sa part laissé entendre que la réouverture du sentier ouvrait une porte de développement du marché touristique international des Laurentides.
« C’est le genre d’activité que recherche le tourisme international. Nous sommes capables d’aller chercher une clientèle extraordinaire », a souligné la ministre également assignée aux relations internationales.
La ministre St-Pierre a souligné que l’industrie de la motoneige laissait 120 millions$ de retombées économiques dans les Laurentides uniquement.
Trop cher en 2011
« On tourne la page sur une longue saga. C’est un des dossiers sur lequel j’ai fait le plus d’interventions », a indiqué le député de Labelle Sylvain Pagé.
Il n’a pu s’empêcher de rappeler que le gouvernement du Québec avait déjà annoncé la réalisation du sentier de contournement en 2011… « J’ai avec moi le communiqué de presse que j’ai dans ma poche en ce moment », a-t-il mentionné.
Il a rappelé qu’on parlait alors d’un projet de 15 à 20 millions $. « C’était beaucoup trop cher », a-t-il indiqué.
Maintenant, le député de Labelle souhaite que la région des Laurentides retrouve la première place des destinations touristiques de motoneige au Québec. La région était tombée au troisième rang après la fermeture du sentier à la hauteur de Saint-Faustin-Lac-Carré et Mont-Tremblant.
Long accouchement
Pour leur part, les porte-parole des associations de motoneigistes et de quadistes jubilaient. « Ç’a été long et pénible comme accouchement, mais on l’a. Pendant, 12 à 16 semaines durant l’hiver, nos sports font rouler l’économie des régions du Québec», a affirmé le président de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec Mario Gagnon.
Le président du Club de motoneige Diable et Rouge Roland Leroy a parlé avec cœur. « Au cours des 11 dernières années, on a fait un pas en avant, puis quatre en arrière. Tout le monde a mis l’épaule à la roue. On va le faire le maudit sentier », s’est-il exclamé.
Pour le président de la Fédération québécoise des clubs quads Alain Decoste le travail conjoint des quadistes et des motoneigistes a été crucial dans l’aboutissement du projet. « Nous sommes des alliés », a-t-il affirmé.
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