Santé

Selon le candidat, il est impératif d’avoir des services de proximité pour les citoyens de Bertrand en raison de la taille du territoire. « Il faut réaliser que c’est un grand territoire. 15 villes, 65 000 personnes. Il faut que tous les services restants (de proximité) soient plus proches des gens », mentionne-t-il.
Il réitère également l’importance d’améliorer la prévention au niveau de la santé et du rôle des pharmaciens.

Logement

La crise du logement qui sévit dans la région et au Québec est liée selon lui à l’exode des Montréalais. « C’est le problème des gens qui sont libres. Ça prend tout le temps un certain temps. Si 100 000 personnes décident de quitter les régions montréalaises[…]les systèmes et les structures d’accueil c’est bien difficile pour eux de réagir », pense-t-il.

« Il faut que les municipalités encouragent le développement immobilier de nature plus abordable. La municipalité a plus de pouvoir qu’elle pense », ajoute-t-il.
Ce dernier cite en exemple la Charte des régions proposée par sa formation politique. Celle-ci est axée sur la décentralisation des services et la modulation de l’intervention du gouvernement pour répondre aux particularités des régions.

Économie/Tourisme

M. Nadeau voit grand quant au tourisme dans la région. « Il faut le monter d’une coche pour qu’il soit du niveau international. Il faut diversifier cette économie », souhaite-t-il.
Il propose donc la création d’un fonds d’investissement dédié à diversifier l’économie de Bertrand et qui amènerait des emplois de plus haut de gamme dans le secteur de tourisme.
Il pense également que différents secteurs pourraient s’installer dans la circonscription de Bertrand. Il pense notamment à un centre de recherche sur l’hydraulique, sur les bois et forêts sur la serriculture, l’éducation supérieure. « Aujourd’hui avec le télétravail, tu n’es plus obligé d’aller au centre-ville pour travailler », affirme-t-il.

Protection de l’environnement

M.Nadeau considère qu’il faut avoir du leadership sur cet enjeu et donner des ressources aux organismes du milieu. « Les associations sont un peu délaissées et ont de la misère à se financer. J’ai fait le tour des quinze villes et souvent, on me parle de gens qui font des abus par rapport à des coupes sur le bord de l’eau, au manque de lavage des bateaux. C’est la même chose pour les forêts. C’est un sujet très important. Il faut avoir du leadership », pense-t-il.Selon lui, il doit y avoir « un changement de culture (mindset) pour que tout le monde travaille ensemble là-dessus », ajoutant que les municipalités doivent avoir plus de pouvoir.

Inflation

Le candidat libéral propose des solutions à court terme pour aider les ménages face à l’inflation qu’il qualifie de temporaire ou cyclique. « Il faut donner les mesures pour aider les gens qui sont dans le trouble. On propose de donner de l’argent aux plus vieux, aux plus démunis et d’alléger les fardeaux des petites et moyennes entreprises et la classe moyenne. Ce sont des mesures qui sont tout à fait correctes, mais il faut faire attention de ne pas trop se taxer pour le futur », conclut-il.

Qui est André Nadeau?

Résidant à l’Estérel, le candidat libéral a notamment œuvré à titre de vice-président exécutif et de chef de la direction stratégique chez CGI, une entreprise canadienne de services-conseils dans le domaine des technologies de l’information, de 1997 à 2004.

Ce dernier détient un baccalauréat en commerce à l’Université McGill, une maitrise en stratégie d’entreprise de l’Université de Western de l’Ontario, ainsi qu’un certificat de l’Université de Harvard en création d’avantages pour les entreprises.

Il a notamment travaillé auprès d’entreprises québécoises telles CGI et Énergir et a été actif dans différentes organisations à but non lucratif.
Son expérience dans le monde municipal débute en 2005 à l’Estérel alors qu’il devient conseiller municipal. De 2005 à 2009, il est devenu le premier maire de l’Estérel après que celle-ci soit défusionnée avec la municipalité de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson.

Préserver le comté

Le père de quatre enfants fait aujourd’hui le saut en politique provinciale afin de contribuer à l’évolution positive de Bertrand par la conciliation de l’économie et de la protection de l’environnement.

Ce dernier n’a pas particulièrement apprécié le gouvernement des quatre dernières années.

« Après un certain temps, j’ai été un peu désillusionné par la façon de faire du gouvernement (caquiste). Le seul parti qui est inclusif dans mon langage est le Parti libéral, explique-t-il. Je pense que je peux contribuer avec mon expérience à faire briller Bertrand ».

Bertrand est pour le candidat libéral un très beau coin qu’il faut préserver et améliorer, ajoute-t-il.

Ce dernier souhaite aussi redonner aux Laurentides ce qui appartient aux Laurentides, ajoutant que la région a été sous-financée au cours des dernières années.

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