Pour éviter d’autres catastrophes
Les municipalités laurentiennes veulent réparer les routes provinciales
Afin d’éviter des catastrophes, les maires de plusieurs municipalités des Laurentides s’unissent et souhaitent à présent réparer eux-mêmes les routes provinciales en situations problématiques ou dangereuses.

« S’ils ne sont pas capables de venir à temps, qu’ils [nous] laissent l’argent et nous on va s’en occuper », affirme le maire de Saint-Jérôme, Marc Bourcier.
« En cette période électorale, nous souhaitons que les candidats prennent conscience de l’urgence et de la gravité de la situation », a quant à elle dit la mairesse de Sainte-Adèle, Michèle Lalonde.
Une vingtaine d’élus dont le préfet de la MRC des Laurentides, Marc L’Heureux et le maire de Sainte-Agathe-des-Monts, Frédéric Broué, étaient réunis le 30 juin à la Place des citoyens de Sainte-Adèle. Ces derniers décrient l’inaction du ministère des Transports du Québec (MTQ) et le gouvernement du Québec.
Les maires souhaiteraient ainsi obtenir des sommes additionnelles et des effectifs pour procéder à la réfection et à l’entretien des routes des Laurentides, d’autant plus que la région est de plus en plus habitée et visitée surtout lors des périodes touristiques.
« L’ultime faute, c’est la route »
Présente à la conférence de presse, la résidente de Val-des-Lacs, Johanne Lortie, 48 ans, a perdu son conjoint le 1er mai dernier. Alors qu’elle circulait en moto avec son bien-aimé sur la route 117 à Sainte-Adèle, ils ont entré en contact un autre véhicule tentant d’éviter un « cratère ». Cette portion serait, selon ses dires, censée être réparée depuis de nombreuses années. Son mari n’a pas survécu à la collision.
« Si elle n’avait pas eu à les éviter [les cratères], elle serait restée en ligne droite et aurait pris sa sortie à gauche », pense-t-elle, choquée de l’état des routes. À cet effet, l’enquêteur responsable du dossier aurait indiqué que l’état lamentable de la chaussée serait une des causes de l’accident.
« C’est de la négligence criminelle. Il y a eu plein de plaintes à cet endroit », pense-t-elle.
« On ne fait pas partie d’un pays du tiers monde. D’avoir des surfaces de la sorte…il faut qu’il y ait des pertes de vies, des familles démolies [pour que ça bouge]…c’est inconcevable », enchaine la Vallacquoise.
Depuis, Mme Lortie a été gravement blessée. Elle se déplace en fauteuil roulant et vit présentement dans une résidence pour les aînés à Saint-Eustache, à plus d’une heure de son domicile.
Un peu plus au nord des Laurentides, entre Val-Morin et La Minerve, le MTQ rapporte une hausse des plaintes quant à l’état de l’autoroute 15 (route 117) cette année par rapport à l’année dernière.
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