Direction la Norvège pour Jean-Philippe Dagenais

Publié le 3 juin 2022 par Alex Proteau

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Alex Proteau

Journaliste | aproteau@medialo.ca

À son tout premier film en tant que réalisateur, le résident de Sainte-Agathe-des-Monts, Jean-Philippe Dagenais a ébahi la galerie locale et internationale. Le 8 juin, son film Chimères sera présenté au Kortfilmfestivalen (Festival du court métrage de Norvège), le plus important de ce genre au pays.

Avec Chimères, le réalisateur raconte l’histoire de Phil (photo), un germaphobe ayant un trouble obsessif compulsif. (Photo gracieuseté La bande Sonimage)

Ce dernier sera l’unique représentant du Canada de cette mouture, et ce parmi plus de 120 courts métrages. Un bon classement au festival lui permettrait également de se qualifier pour les prestigieux Oscars. « Je suis un peu en apprentissage. Je ne connais pas trop les festivals. C’est une surprise pour moi », dit celui qui qualifie « d’exploit » cette distinction.

Le réalisateur laurentien ne sait pas pour le moment s’il sera sur place afin d’y assister. « Je suis travailleur autonome et en cinéma, l’été est la période chaude », explique-t-il.

Le succès du court métrage se veut un grand couronnement pour le réalisateur et son équipe de bénévole avec qui il a collaboré.

Avec Chimères, le réalisateur raconte l’histoire de Phil, un germaphobe ayant un trouble obsessif compulsif. Lorsque son personnage apprend l’existence de la pandémie de COVID-19, son quotidien change du tout au tout. « La société est forcée d’augmenter les mesures de sécurité ce qui lui le rend plus heureux[…]Ça amène tout le monde à son niveau », nous expliquait-il dans une entrevue précédente.

Rapide Ascension

Il y a cinq ans, le natif de Val-David Jean-Philippe Dagenais a changé de chaise et s’est lancé dans la réalisation. Il a effectué divers petits projets, dont des documentaires, des vidéo-clips et des publicités, mais son principal intérêt demeure la fiction.

Jean-Philippe Dagenais ne compte pas s’arrêter là, mais ne veut pas trop vite s’emballer. « C’est un peu rêvé en couleur. J’ai d’autres amis cinéastes qui ont obtenu un financement pour réaliser des films de très haut niveau sans se rendre à de gros festivals, pense-t-il. Mais quand on veut, on peut ».

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