Nicole Hardy a défié tous les diagnostics
Atteinte d’un cancer du pancréas inopérable
À quelques jours de son anniversaire, Nicole Hardy de Sainte-Agathe-des-Monts a reçu le plus beau cadeau de sa vie. Son médecin lui a confirmé, le 25 octobre, que son cancer du pancréas, inopérable au premier diagnostic, était complètement guéri.
Sa vie avait pourtant été complètement chamboulée, un an plus tôt, lorsqu’on lui a confirmé le terrible diagnostic, tout ça pour un simple mal de dos à l’origine. « Je menais une belle vie. Il n’y avait jamais eu d’antécédents de cancer dans ma famille et je me croyais invincible », raconte cette designer à la retraite qui est tombée de bien haut le 27 juin 2016.
S’en est suivi des mois de consultation, des jours et des nuits d’angoisse. « J’ai rencontré plusieurs chirurgiens qui m’ont tous confirmé le même verdict: inopérable! « Le rabbin de Sainte-Agathe-des-Monts est venu me rencontrer pour m’offrir son aide parce qu’il a des contacts. J’ai reçu aussi la bénédiction du vicaire Marc Richer. Tous mes proches priaient », raconte cette dame de 60 ans.
Vaincre sans peur
Mme Hardy refuse de baisser les bras. « Malgré la tourmente, j’ai toujours su qu’il y avait de l’espoir », dit-elle. Elle se lance sur internet, avec sa fille, pour trouver un traitement miracle. L’ami de sa fille, Lukas Zibaitis, étudiant en médecine aux États-Unis, l’informe qu’il a trouvé un chirurgien spécialisé dans les opérations du pancréas: le nanoknife (IRE). Pratiquement inconnue au Canada, cette méthode peut tuer directement le cancer à la source.
C’est finalement le Dr Zogopoulos du Glen, cet hôpital de l’Université McGill de Montréal, qui fait les démarches pour importer cet appareil et demande les « kits » pour opérer au moins cinq patients. « Le jour de l’opération, le 31 août dernier, une lignée de chirurgiens, tout de blanc vêtu, me regardent. Ils assisteront plus tard à l’opération tellement cette méthode intrigue le milieu médical chez nous », explique Mme Hardy.
« Depuis, je passe des scans aux trois semaines. Le cancer n’est plus là. Je suis encore faible, mais je sais que je vais me rétablir totalement, reprendre mes activités, voyager et voir mes enfants prendre leur place dans la vie. » Mme Hardy a perdu 50 livres dans cette mésaventure, mais la vie la remettra sur les rails très bientôt, elle en est convaincue.
« Mon combat aurait été difficile à gagner sans la passion de certains médecins, ma famille et mes amis qui m’ont supportée tout au long de cette épreuve et Palliaco qui joue un rôle important dans notre communauté. Je vous ai raconté cette histoire pour aider les gens à se prendre en main et les inciter à chercher, par tous les moyens, à guérir. Si je m’en étais tenue au premier diagnostic, je ne serais plus de ce monde. Nous avons un excellent système de santé, mais il faut, chacun de notre côté, se prendre en main, car c’est à chacun de nous de prendre les moyens pour survivre… »
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