Pour lui, les études représentent une partie importante du programme. Avec de bonnes notes et de bonnes performances sur glace, ils peuvent entre autres obtenir des bourses et être admis dans un programme américain :
« Cette année, ce sera plus difficile de placer des jeunes dans les programmes américains, car ils ont pris beaucoup de retard en raison du manque de compétition », affirme-t-il.

Le fait que les mesures sanitaires en Europe et dans d’autres programmes de développement ailleurs dans le monde aient permis la compétition pèse aussi dans la balance. Les jeunes ne sont pas tout à fait au même point que leurs compatriotes et les recruteurs le savent. M. Vallière explique : « L’annulation des gros tournois fait en sorte qu’ils n’ont pas autant d’occasions de se faire valoir auprès des recruteurs. Tout ça affecte leur motivation ».

La vie doit continuer

« Même si nous comprenons l’importance des mesures, nous sommes davantage au stade de l’impatience plus que du soulagement présentement. Le fait de ne pas jouer de match, de ne plus se retrouver ensemble dans les tournois affecte la culture du hockey, le plaisir de jouer. Le but de la vie, c’est le mouvement, c’est le plaisir. Peu importe ce qui arrive dans le futur, les jeunes ne devraient plus être touchés. Ils ont assez donné. Il faut que la vie continue malgré tout », affirmait Michel Vallière en février dernier en insistant sur le fait qu’il s’agit de son opinion personnelle et non du point de vue du programme ou de l’école.

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