« Les réformes Barrette coûtent cher en assurance salaire » – Steve Bouchard
Panel Santé de Québec solidaire à Sainte-Agathe
Dans les seules Laurentides en 2016, les problèmes liés aux vagues successives de réformes promulguées par Gaétan Barrette et le ministère de la santé au Québec ont coûté au-delà de 84 millions$ en assurance salaire pour le traitement de maladies et d’accidents de travail qui ont affecté des employés du réseau de santé et des services sociaux.
Dans les seules Laurentides en 2016, les problèmes liés aux vagues successives de réformes promulguées par Gaétan Barrette et le ministère de la santé au Québec ont coûté au-delà de 84 millions$ en assurance salaire pour le traitement de maladies et d’accidents de travail qui ont affecté des employés du réseau de santé et des services sociaux.
Cette étonnante statistique a été révélée par Steve Bouchard, représentant syndical (CSN) pour les employés des services de santé des Laurentides, l’un des trois invités à participer à un panel sur la santé organisé par Québec solidaire, le samedi 23 septembre à Sainte-Agathe-des-Monts.
Là où ça accroche souvent, c’est que face à un problème de santé qui est complexe, on essaie d’imposer une solution (universelle). Et ça, ç’a fait des dommages.
Dr Simon-Pierre Landry
Le Dr Simon-Pierre Landry a lui aussi accepté de participer – mais à titre personnel – à cette table de discussion. M. Landry est chef de l’urgence à l’hôpital de Sainte-Agathe-des-Monts. Il est aussi membre de l’organisation Regroupement des médecins Omnipraticiens pour une Médecine Engagée (ROME).
Le dr Landry a notamment pointé du doigt les grandes disparités des enjeux et des besoins de service qui varient selon les secteurs et les territoires de la région des Laurentides.
« Là où ça accroche souvent, c’est que face à un problème de santé qui est complexe, on essaie d’imposer une solution (universelle). Et ça, ç’a fait des dommages », a-t-il commencé, avant de dresser l’historique de certains changements mis de l’avant par le ministre Gaétan Barrette, en usant parfois de la méthode « bulldozer » (sic).
La clé: décentraliser
Il a notamment fait allusion aux lois 10 (fusion des établissements), 20 (et son slogan « Un médecin de famille pour chaque citoyen ») et 130 où « on va imposer au médecin un contrat de travail avec un établissement » (sic).
Selon le docteur Landry, ces lois, théoriquement du moins, étaient censées améliorer la qualité des services de santé offerts à la population québécoise. En pratique, toutefois, il a énuméré combien la plupart de ces réformes – souvent à tendance centralisatrice – avaient d’indéniables effets pervers.
Le député de Québec solidaire dans Mercier, le dr Amir Khadir a quant à lui présenté les solutions de son parti aux multiples problèmes du réseau de santé et de services sociaux : « Il faut décentraliser les décisions de gestion dans le réseau, ramener les décisions d’opération plus proches des patients et des travailleuses et des travailleurs (de la santé). Il faut aussi ouvrir certaines tâches des médecins aux autres professionnels du réseau, c’est l’évidence. Le réseau de CLSC est le modèle mis de l’avant par Québec solidaire, mais avec suffisamment de moyens pour fonctionner. »
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