1 – La sécurité piétonne à la PDM

Le décès tragique, le 12 septembre 2019, de Jules Boutin, 13 ans, des suites d’une collision avec un autobus scolaire à la sortie des classes de la Polyvalente des Monts a donné lieu à la réalisation d’une étude de sécurisation des déplacements. Dévoilée en juin 2021, celle-ci a largement démontré que la sécurité des étudiants était compromise dans le périmètre compris à l’intérieur des rues Demontigny, Brissette, Légaré, Giguère et Reid. La Municipalité de Sainte-Agathe-des-Monts et le Centre de services scolaire des Laurentides se sont donc engagés à réaliser des travaux de sécurisation piétonne. La première phase de ceux-ci s’est déroulée à l’été 2021. Un débarcadère temporaire, à être amélioré en 2022, a notamment été aménagé à l’avant de l’école pour les parents qui viennent récupérer leurs enfants en voiture et de nouveaux feux clignotants ont été installés. La suite des travaux est attendue à l’été prochain, notamment la surélévation de l’intersection des rues Brissette et Légaré, la construction d’avancées de trottoirs pour réduire la surface carrossable et le prolongement de rues du secteur pour améliorer la circulation des véhicules.

2 – L’usine d’épuration de Val-David

En janvier 2017, la Municipalité de Val-David s’est entendue avec sa voisine afin de permettre le raccordement du réseau des eaux usées de Val-Morin à sa station d’épuration. Cette entente avait pour but de mettre fin à la précarité et la désuétude des installations sanitaires de Val-Morin, devenues une menace pour l’environnement, notamment pour la qualité de l’eau de la rivière du Nord. Une démarche pour la mise à niveau et l’agrandissement de l’usine a par la suite été poursuivie auprès du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH). Pour le moment, des permissions doivent encore être obtenues du ministère de l’Environnement et le déroulement des travaux reste à être planifié. L’étape suivante consistera à obtenir du financement du MAMH, mais pour ça, une entente intermunicipale sera exigée. Or, les deux villages n’ont toujours pas réussi à trouver une entente satisfaisante. C’est pourquoi ils ont respectivement adopté une résolution afin d’aller en médiation à la Commission municipale du Québec (CMQ). Prévu en 2022, ce processus de médiation devrait enfin permettre de faire passer le dossier à l’étape suivante, soit le lancement de l’appel d’offres pour la réalisation des travaux.

3 – La revitalisation du centre-ville de Saint-Donat

Le développement de la Place Archambault, située au centre-ville de Saint-Donat, a soulevé bien des inquiétudes durant l’été 2021. Au cœur des discussions: les activités du promoteur Développements Outstanding Inc. Celui-ci a pour projet d’implanter un hôtel à la Place Archambault (portion située entre la rue Désormeaux et le lac Archambault) et deux immeubles à logements à proximité. Ce projet avait été retenu par la Municipalité en 2016, dans le but de revitaliser le centre-ville. Toutefois, le promoteur avait inclus six étages au bâtiment, ce qui n’est pas conforme à la règlementation municipale, et n’aurait pas respecté l’échéancier prévu afin d’obtenir ses permis de construction. La Municipalité est donc en réflexion dans ce dossier. Cependant, la pandémie ayant justement changé la donne concernant les enjeux de développement à Saint-Donat – alors que les visiteurs se faisaient de plus en plus rares depuis les dernières années, leur présence a explosé au cours des derniers mois –, cette réalité amène, pour le maire Joé Deslauriers, l’opportunité d’une nouvelle réflexion publique sur la revitalisation du centre-ville. De nouvelles consultations citoyennes sont à prévoir dans les mois à venir.

4 – La nouvelle école à Val-David

(Image – Capture d’écran vidéo MEES)La population de Val-David est en croissance et les deux pavillons de l’école publique actuelle ne suffisent plus pour accueillir les enfants. La construction d’une nouvelle école primaire est donc nécessaire, mais le projet a soulevé bien des problèmes, notamment pour déterminer son emplacement. Des démarches dans les dernières années ont abouti, le 24 septembre dernier, à l’acquisition par expropriation d’une partie du terrain de la Sapinière par la Municipalité. C’est sur la base de ce terrain que le ministère de l’Éducation a octroyé un financement de près de 30 millions de dollars (M$) pour la construction d’une école de 24 classes, dont l’ouverture est prévue en 2023. Cette dernière s’inscrira dans le modèle de la nouvelle génération d’écoles durables et les étapes de sa construction devraient être connues au cours des prochains mois. Le débat n’est toutefois pas clôt à Val-David, puisque les citoyens sont divisés sur l’avenir du site de la Sapinière et du développement de leur noyau villageois. Là-dessus, l’année 2022 risque bien de réserver des surprises.

5 – Le centenaire de Val-Morin

Après Val-David, qui a célébré son centième anniversaire en 2021, c’est au tour de Val-Morin d’être centenaire en 2022. C’est en effet le 17 juin 1922 que le décret autorisant la fondation de la municipalité a été signé, détachant ainsi le village de sa voisine, Sainte-Adèle. Aujourd’hui, la communauté valmorinoise est composée de 3040 habitants, répartie sur une superficie de 41,22 kilomètres carrés. Le 10 décembre dernier, la municipalité a dévoilé la programmation des activités qui ponctueront les célébrations de son centenaire jusqu’à la fin de l’année 2022. Divisées selon les saisons, les activités thématiques ont été présentées en quatre férias qui se déclinent aux niveaux culturel, scientifique, historique et festif. Pour lancer les festivités, la Féria d’hiver propose jusqu’en mars une exposition sur Herman « Jackrabbit » Smith-Johannsen, une conférence sur le patrimoine naturel de la rivière du Nord, la traditionnelle pêche blanche au lac Raymond et la Fête Nordique qui se tiendra au village. Quelques organismes locaux annonceront également, au cours des mois à venir, des activités pour souligner cet anniversaire. Reste à voir maintenant si la récente augmentation des cas de COVID-19 viendra troubler la fête.

6 – Le Sentier des cimes

(Photo L’info du Nord – Archives)Dès cet été, tous pourront fouler le Sentier des cimes: une promenade en bois de 1250 m de long suspendue à hauteur de cimes, dans la forêt située à l’arrière de l’ancienne pisciculture de Saint-Faustin-Lac-Carré. Tout en haut de la tour d’observation, on promet un panorama saisissant. Ce projet touristique inédit est signé EAK, une firme allemande qui possède des infrastructures similaires à travers le monde. Les travaux vont bon train, alors tout indique que l’échéancier sera respecté. Avec un potentiel annuel d’entrées estimé à 300 000 visiteurs, la municipalité de quelque 3500 habitants verra transiter un nombre inégalé de touristes sur son territoire. Il est fort à parier que cette attraction influencera non seulement son développement, mais aussi son économie locale.

7 – Nouveau schéma d’aménagement à la MRC des Laurentides

Plus qu’une technicalité, le schéma d’aménagement représente le cadre du développement sur notre territoire. Limites des périmètres urbains, zones de contraintes, secteurs à protéger ou encore organisation du transport, le schéma d’aménagement est un document d’intention formulé pour créer un consensus régional autour d’une vision commune. Adopté en août dernier, la première mouture de ce nouveau schéma est entre les mains du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH). Cet hiver, selon l’avis ministériel que recevront les autorités régionales, l’échéancier des étapes subséquentes de ce processus sera annoncé. À noter qu’une consultation publique sera à l’horaire. Considérant les débats contemporains à propos de la gestion territoriale, l’adoption du nouveau schéma d’aménagement sera notable à plusieurs égards.

8 – Élections provinciales: la CAQ mènera-t-elle encore?

(Photo Unsplash)

Les prochaines élections provinciales auront lieu en octobre. Avec la pandémie, les Québécois ont amplement pu voir à l’œuvre le premier ministre Legault aux prises avec une gestion de crise qui n’en finit plus. Reste à savoir si notre région restera caquiste. Aux dernières élections, les citoyens des circonscriptions de Labelle et Bertrand avaient élu Chantale Jeannotte et Nadine Girault, devenue depuis ministre des Relations internationales et de l’Immigration, ainsi que responsable des Laurentides, après un règne péquiste ininterrompu de plus de 20 ans. Dans Argenteuil également, traditionnellement un bastion libéral, la caquiste Agnès Grondin l’avait emporté.

9 – Le développement dans la mire du Parc Éco Laurentides

(Photo gracieuseté)Afin de contribuer à la pérennité du Parc Éco Laurentides, situé à Saint-Faustin-Lac-Carré, la MRC des Laurentides, gestionnaire de l’endroit, souhaite favoriser un partenariat avec des promoteurs-investisseurs dont le projet est complémentaire à l’offre récréotouristique existante. L’appel de projet en ce sens, lancé début juillet, s’est terminé le 13 septembre. Le ou les promoteurs dont le projet d’affaires sera sélectionné par le jury se verront attribuer en location une partie de la terre publique par bail pour une longue durée (possibilité de 20-25 ans selon le projet et l’investissement), indique la MRC. Parmi les 5 projets déposés, un répondait davantage aux attentes, mais lors du conseil d’administration du Parc Éco du 16 décembre dernier, les gestionnaires ont été mandatés pour entreprendre des discussions avec le promoteur pour une bonification de son offre.

10 – Les Habitations du Monarque verront-elles le jour?

Les élus de la MRC des Laurentides veulent supporter le projet des Habitations du Monarque. Ce projet, en développement depuis plusieurs années, vise à bâtir à Sainte-Agathe des habitations adaptées pour une clientèle aux prises avec des troubles de santé mentale. « On va supporter justement l’idée d’aller de l’avant pour la construction pour les Habitations du Monarque. On va aider la Ville de Sainte-Agathe à répondre à ses volontés à cet égard-là », affirme Nancy Pelletier, directrice générale de la MRC des Laurentides. En lien avec ce projet, la Ville de Sainte-Agathe et la MRC ont convenu que Sainte-Agathe s’engage financièrement pour plus de 20 ans à raison de 30 000$ par année, renouvelable aux 5 ans. Sainte-Agathe assumera 40% de ces coûts et la MRC, elle, en assumera 60%. On en sait peu pour l’instant sur le projet en lui-même, mais il est envisagé qu’il soit développé sur un terrain à proximité de l’Hôpital laurentien.

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