Une foule d’opportunités pour s’ouvrir aux autres

Publié le 8 octobre 2021 par Maxime Coursol

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Maxime Coursol

Rédacteur en chef - L'info du Nord | mcoursol@inmedias.ca

La Semaine québécoise des rencontres interculturelles aura lieu du 18 au 24 octobre et dans notre région, plusieurs activités se mettent en place.

La Semaine québécoise des rencontres interculturelles aura lieu cette année du 18 au 24 octobre. Pour des détails et des idées sur celle-ci, l’on peut visiter le www.sqri.gouv.qc.ca. (Photo Unsplash)

Josée Dufresne est chargée de projets pour la promotion de la Semaine québécoise des rencontres interculturelles pour les circonscriptions de Bertrand et de Labelle. Elle affirme que malgré ce qu’on pourrait croire, cette Semaine particulière a déjà des adeptes chez nous, et elle souhaite qu’il y en ait d’autres. « On a eu 22 activités l’an passé, surtout sur l’axe de la 15 et de la 117. On voudrait maintenant aller plus dans les villages. »

D’après Mme Dufresne, plusieurs sont timides de se lancer, car ils croient qu’une activité à grand déploiement est nécessaire. Or, rien n’est plus faux. « Ça peut être très simple, glisse-t-elle. Souvent, ce sont des activités ciblées, au sein d’un organisme par exemple ou en ciblant une seule catégorie d’âge, comme les tout-petits. On peut tenir des ateliers en entreprise ou dans les municipalités, si on a quelqu’un à l’interne qui est intéressé à organiser des activités comme des discussions et des rencontres avec des gens issus de communautés culturelles. » Sans oublier que bien souvent, du matériel est déjà existant. La Semaine québécoise des rencontres interculturelles devient alors une occasion de le remettre en valeur.

Encore plus simple, ces rencontres peuvent même être de l’ordre du privé. « Par exemple, on peut juste inviter son voisin d’origine italienne à aller marcher dans les couleurs pour lancer une discussion », lance Mme Dufresne.

Une belle ouverture

Selon la chargée de projets, quand on parle d’immigrants, on pense souvent à des gens venant de cultures très différentes des nôtres, mais ce portrait n’est pas toujours juste. Dans les Laurentides, notamment, il y a beaucoup d’immigrants qui sont de cultures occidentales. On parle de nouveaux arrivants ou d’intégrés de longue date d’origine française ou grecque, par exemple. Sans oublier la réalité autochtone, bien présente dans notre région. La Semaine québécoise des rencontres interculturelles peut être une opportunité de bâtir des ponts avec les gens issus de ces communautés, croit-elle.

« Il y a quelques années, les gens n’étaient pas prêts à ça, mais avec la pénurie de main-d’œuvre, on sent que le vent tourne, les gens sont de plus en plus ouverts à aller vers l’autre, estime Mme Dufresne. Des tables de concertation se créent, des ressources qui n’étaient pas là il y a un an ou deux prennent leur place. »

Elle dit souhaiter que notre région s’inspire de Rimouski, où l’UQAR organise beaucoup de rencontres interculturelles et amène beaucoup de gens de tous les horizons.

Pour s’inscrire

Josée Dufresne a pour mission de soutenir tous ceux qui désirent s’inscrire à la Semaine québécoise des rencontres interculturelles. « Je suis là pour donner des conseils avant, faire le pont avec les citoyens, les municipalités et les organismes. » Pour la joindre, on peut communiquer au 514-270-1584 ou à l’adresse courriel icijoseedufresne@gmail.com.