Du 13 au 15 août, 16 spectacles ont eu lieu dans différents endroits à Val-David et Val-Morin. Les festivités ont été lancées le vendredi avec le groupe Zon Bae au restaurant le Mapache et se sont poursuivies avec les rythmes de Dj Audiophil, spectacle présenté sur la scène extérieure devant le Théâtre du Marais. La soirée s’est terminée avec la prestation de l’icône rock francophone Fred Fortin.

Samedi, la journée s’est entièrement déroulée sur la grande scène extérieure du festival en plein cœur de Val-Morin. Elle a débuté avec Gumboots et Ivy, Sadio et Cheikh Anta, un spectacle de danse et de musique participatif, ainsi qu’avec le groupe pour enfant de Maria Cannelloni et le Macaroni Orchestra. Ont suivi plusieurs activités familiales, dont la tour d’escalade offerte par Attitude Montagne.

Ensuite s’est enchainée une série de spectacles. Le Bal Musette a animé les festivaliers au son de l’accordéon et de ses membres Didier Dumoutier, Yves Desrosiers et Mario Légaré, suivi de Djely Tapa et du duo Au Nom du Père et du Fils, tandis que l’orchestre Wonder Trois Quatre a offert un spectacle improvisé sur les thèmes donnés par les participants. La soirée s’est conclue sur les airs mélancoliques et énergiques du quatuor Bon Enfant.

Dimanche matin à l’église de Val-Morin, la journée a commencé dans la virtuosité avec le groupe Les Barocudas et au parc de planche à roulettes de Val-David, les enfants et les parents ont pu rire et danser sur les textes au deuxième degré de l’artiste jeunesse Kid Kouna. Ensuite, c’est la rappeuse queer, féministe et anticapitaliste Calamine qui s’est emparée de la scène, suivie par le duo francophone Paupière. Puis, le public a été invité à emprunter la rivière du Nord en canot ou en kayak pour se rendre jusqu’au quai de Val-Morin et découvrir sur ses berges une performance de Mara Tremblay. Le festival s’est conclu par une prestation de l’orchestre électro-classique de Simon Leoza.

Défi relevé

Les organisateurs se disent heureux du résultat, malgré les contraintes avec lesquelles ils ont dû composer. « Nous sommes une petite équipe alors nous avons la langue à terre, mais nous sommes satisfaits! Ça a été beaucoup de travail, il a fallu plus de bénévoles et les délais pour soumettre une demande de subvention étaient très réduits. Il était difficile de programmer des artistes peu de temps à l’avance et nous avons fait face à une autre problématique, soit les gens qui avaient réservé une place gratuite en ligne et qui ne se sont pas présentés. Des spectacles affichaient complet, mais ne l’étaient pas en réalité, ce qui a empêché d’autres personnes d’y assister. Mais malgré tout, on va de l’avant pour l’an prochain, on reste positif! », affirme Katerine Payeur, organisatrice.

Cette année, six personnes ont pris part à l’organisation de l’événement, en plus de 30 bénévoles. Sur les 16 spectacles offerts, trois étaient payants.

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