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Patrouille nautique: un bilan de mi-saison positif

Publié le 28 juillet 2021 par Sarah St-Denis

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Sarah St-Denis

Journaliste | sst-denis@inmedias.ca

Comparativement à l’an dernier, la patrouille nautique formée de pompiers de la Régie incendie des Monts (RIDM) note une accalmie sur les lacs des Sables, Manitou, Ludger, Cardin et Papineau où elle assurera une surveillance jusqu’à la Fête du Travail.

Deux des pompiers membres de la patrouille nautique, Gabriel Beaulieu et Jérémie Durand-Tremblay. (Photo gracieuseté – RIDM)

Si l’été 2020 a été marqué par un fort achalandage sur les lacs de la région, causant parfois des maux de tête aux autorités en place, l’actuelle saison estivale semble bénéficier d’un apaisement, tant au niveau du nombre de plaisanciers que des actes répréhensibles qui s’y produisent. Nouveauté cette année, la patrouille nautique a le pouvoir d’émettre des constats d’infraction. Mais aucun constat n’a été remis à ce jour.

« Les échos que nous avons à date vont dans le sens d’une accalmie à tous les niveaux, comparé à l’été dernier. Mais nous demeurons vigilants, car la saison passée a été un vrai Far West. Notre mandat cette année est très préventif. La grande majorité du temps, les gens sont coopératifs. Nous observons vraiment un changement de comportements lorsque la patrouille est sur un lac. Juste le fait d’être présents a un effet dissuasif sur les contrevenants », affirme Sébastien Lajoie, directeur de la RIDM.

Problème de cohabitation

Malgré cette amélioration, la RIDM note tout de même un problème récurrent, à savoir la sécurité régulièrement compromise des plaisanciers due à la cohabitation parfois difficile des différentes embarcations nautiques. Et la popularité grandissante des planches à pagaie n’y est pas étrangère.

« On note une problématique au niveau du port du gilet de sécurité et du respect des différentes zones de vitesses sur les lacs. Il n’est pas rare de voir une personne sans son gilet sur une planche à pagaie dans la zone de grande vitesse où circulent les bateaux, donc dans une zone de grosses vagues, alors qu’elle se trouve sur une embarcation qui n’est pas stable et où les conducteurs de bateaux ne la voient souvent qu’à la dernière minute. Le nez d’un bateau en marche est relevé. Son conducteur doit donc changer de trajectoire abruptement pour l’éviter, ce qui occasionne encore plus de vagues. Et imaginez lorsque ce bateau tire une personne sur un pneu avec une corde », poursuit M. Lajoie.

Les pompiers membres de la patrouille ont reçu une formation en premiers soins, ainsi qu’en sauvetage et en sécurité nautique. Cette dernière est présente selon un horaire variable sur les cinq lacs nommés ci-haut.

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