Persévérance scolaire: «On fait la différence» -Richard Forget
Cette semaine marque la fin des classes. Pour plusieurs, c’est la fin de l’aventure à l’école: le marché du travail les attend. Mais pour d’autres, cela se continue. Et leur municipalité veille à ce que ça continue.
Cette semaine marque la fin des classes. Pour plusieurs, c’est la fin de l’aventure à l’école: le marché du travail les attend. Mais pour d’autres, cela se continue. Et leur municipalité veille à ce que ça continue.
Dans la MRC des Laurentides, cinq municipalités ont des programmes pour favoriser la persévérance scolaire: Sainte-Agathe-des-Monts, Lantier, Mont-Tremblant, Brébeuf et Amherst. La manière de procéder diffère d’un endroit à l’autre. À Lantier, par exemple, on a fait le choix de soutenir chacun des élèves de la communauté.
«C’est un programme de reconnaissance de chaque diplômé, explique le maire Richard Forget. Nous payons l’inscription de chaque enfant du primaire. Pour plusieurs de nos familles, quand tu as deux-trois enfants, ça fait une bonne différence», confie-t-il. Précisons que le chèque est fait à leur nom et envoyé à la commission scolaire directement.
Puis, au secondaire, chaque élève reçoit chaque année, s’ils ont réussi leur année scolaire, un chèque à leur nom. Le montant du chèque augmente de plus en plus jusqu’en 5e secondaire. Le conseil demande en contrepartie aux jeunes de leur écrire une lettre, afin de leur expliquer ce qui les pousse à rester à l’école. «On a des belles histoires qui ressortent de ça, déclare le maire. On voit qu’on fait la différence.»
Sentiment d’appartenance
En tout cas, ça fait une différence pour Chanel McMartin-Boutin, une finissante de 5e secondaire de cette année. Depuis sa 1re secondaire, elle a économisé les sommes remises pour sa persévérance scolaire afin de financer ses études en éducation à l’enfance, au Cégep de Saint-Jérôme. «J’ai vraiment senti que la communauté, ici à Lantier, était derrière nous, confie-t-elle. Même si j’ai une certaine facilité à l’école, de recevoir des bourses comme ça m’a poussé à mettre des efforts, à aller en récupération. Ça renforce mon impression qu’on est bien à Lantier. J’aimerais y revenir, d’ailleurs, après mes études.»
Voilà qui est de la musique aux oreilles du maire Forget. «C’est sûr qu’on veut, avec ce programme-là, développer un sentiment d’appartenance à Lantier. On veut que nos jeunes reviennent, d’autant qu’une personne diplômée n’a pas le même revenu qu’une personne qui n’est pas diplômée. Ça nous coûte sept ou huit mille dollars par année, mais c’est de l’argent très bien investi», conclut le premier magistrat.
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