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Un retour en classe bienvenu pour les étudiants du Centre collégial de Mont-Tremblant

Publié le 24 février 2021 par Maxime Coursol

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Maxime Coursol

Rédacteur en chef - L'info du Nord | mcoursol@inmedias.ca

Les étudiants ont recommencé à assister à des cours depuis le 4 février au Cégep de Saint-Jérôme et ses deux campus, dont le Centre collégial de Mont-Tremblant (CCMT). Près de trois semaines plus tard, le retour en classe se passe bien.

Le Centre collégial de Mont-Tremblant n’a jamais complètement fermé ses portes pendant la pandémie, mais depuis le 4 février, les étudiants y ont repris leurs cours en « présentiel ». (Photo L’info du Nord – Archives)

L’adaptation a été rapide et les étudiants n’ont pas rechigné devant les nouvelles règles imposées par la Santé publique, assure Catherine Ricard, directrice du CCMT. « Je suis impressionnée par la discipline de nos étudiants, ils sont très respectueux des consignes. C’est rassurant pour tout le monde », dit-elle.

Parmi celles-ci, précisons qu’on exige le port du masque dans les murs du cégep et que chaque élève est installé à 1,5 m de distance des autres. Avant de permettre le retour des étudiants, l’équipe du CCMT a évalué combien d’élèves pouvaient être accueillis entre deux cours par local disponible et a beaucoup jonglé avec les horaires. Il a fallu beaucoup de logistique pour assurer la sécurité de tous, d’autant que le Centre se trouve à l’étroit dans ses locaux actuels.

Un ajustement sans trop de heurts

Le passage de la région en zone rouge, en pleine période d’examens de la session d’automne, n’a pas été facile, mais n’a pas eu de gros impacts, selon Nadine Le Gal, directrice générale du Cégep de Saint-Jérôme.

« Les enseignants ont dû s’adapter aussi à la technopédagogie, car on ne donne pas un cours de la même façon en distance que dans une classe. Du côté des étudiants, on a pu constater leur résilience incroyable, ils se sont trouvé des moyens pour s’adapter », affirme-t-elle.

L’éducation à distance reste toutefois ardue pour les laboratoires et les stages en particulier, reconnaît-elle.

« En un an, nos étudiants ont dû passer de 100% de temps de présence en classe à 100% d’école à distance. C’est sûr que c’est un sport extrême! »

-Nadine Le Gal

Sachant que la reprise des cours se ferait à distance, le Cégep de Saint-Jérôme s’était bien préparé pour la session d’hiver, l’horaire avait été réfléchi en fonction de pouvoir revenir en « présentiel ». La décision de Québec d’autoriser à nouveau les cours sur place, bienvenue tant pour les étudiants que pour le personnel, a donc pu être appliquée avec un minimum de problèmes à résoudre.

Pour Catherine Ricard, « le défi de revenir en présentiel, ç’a été de déterminer combien d’élèves on peut accueillir à la fois, ne pas avoir trop de cours en même temps, ce genre de chose. À mon avis, ç’a été un plus gros défi de passer en école à distance que de ramener du présentiel. »

L’importance des suivis

Tout le long où les cours devaient se donner à distance, l’équipe du Cégep a fait des suivis réguliers auprès des étudiants, pour s’assurer que tout allait bien. « On a contacté individuellement tous nos étudiants par téléphone cet hiver pour s’assurer de briser leur isolement », affirme Nadine Le Gal, directrice générale du Cégep de Saint-Jérôme.

Bien que le CCMT n’a jamais été complètement fermé, le retour plus important d’étudiants entre ses murs a poussé la direction à prendre une mesure supplémentaire pour leur offrir du soutien. Une intervenante de corridor est maintenant en fonction au CCMT pour soutenir la motivation et assurer des suivis psychologiques avec les étudiants.

Avec tout cet arsenal en place, Nadine Le Gal croit que les étudiants auront tout ce qu’il faut pour mener à bien leur session d’hiver. Elle assure par ailleurs garder un lien constant avec la Santé publique, afin de pouvoir ajuster la situation au fur et à mesure que les consignes changeront encore.

« Nous avons de la chance, le ministère de l’Enseignement supérieur a permis une certaine souplesse aux cégeps avec la pandémie, ce qui nous permet de nous revirer rapidement. On leur en est reconnaissant », conclut la directrice générale.

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