COVID-19: Québec garde la bride serrée pour la relâche scolaire
À 10 jours du début de la semaine de relâche scolaire, le gouvernement annonce plusieurs allégements des mesures sanitaires. Le couvre-feu est maintenu, mais les salles de cinéma ainsi que les piscines et les patinoires intérieures pourront rouvrir.
En conférence de presse le 16 février, le premier ministre François Legault a annoncé qu’il voulait, de cette façon, assurer des loisirs aux enfants pour la semaine de relâche. Ces activités devraient demeurer autorisées par la suite, « jusqu’à preuve du contraire », selon le chef du gouvernement provincial.
Précisons cependant qu’aucun sport d’équipe, tel le hockey, ne sera autorisé dans les arénas pour le moment. « On est très conscients des effets pervers d’empêcher les jeunes de faire du sport, a déclaré le directeur national de santé publique, le Dr Horacio Arruda. Mais pour l’instant, on se concentre sur la relâche. Après le 8 mars, ce sera autre chose. »
Quant aux salles de cinéma, la santé publique a évalué qu’il s’agissait d’une activité « à moindre risque », pourvu que les consignes suivantes soient respectées: port obligatoire du masque de procédure, respect des deux mètres et maximum de 250 personnes par salle, même dans les salles de très grande taille. Il n’y aura aucune vente de nourriture et aucun rassemblement ne doit être toléré avant, pendant ou après les projections.
Pas de barrages, mais plus de surveillance
Aucun autre assouplissement n’est sur le radar, hormis le passage en zone orange de la région de l’Outaouais, à compter du 22 février. Les Laurentides, comme tout le sud et le centre du Québec, demeurent pour leur part en zone rouge.
Le premier ministre a également annoncé qu’il n’y aurait pas de barrages policiers entre les régions, mais a appelé les citoyens à se responsabiliser et à ne pas se retrouver en-dehors de leur bulle familiale dans un chalet. Il a rappelé que le couvre-feu et l’obligation de demeurer dans sa bulle familiale demeurent et que la police y portera une attention particulière durant la relâche.
La crainte des variants
Quatre facteurs justifient la décision du gouvernement de jouer de prudence pour le moment. Le premier est l’apparition de plus en plus de cas de variants du coronavirus, en particulier la souche britannique qui inquiète, car elle est plus contagieuse que celle à laquelle le Québec a fait face jusqu’à présent. Sur 927 tests positifs séquencés récemment par la Santé publique, 86 cas de variants ont été détectés, selon le Dr Arruda.
Les autres facteurs mentionnés par le premier ministre Legault sont l’épuisement des travailleurs de la santé, le nombre toujours élevé d’hospitalisations et la plus grande mobilité des Québécois sur le territoire durant la semaine de relâche, qui débute le 27 février.
Faut-il s’attendre, après la relâche, à voir d’autres régions passées en zone orange? Le gouvernement n’exclut rien, mais il y a trop d’inconnu à l’horizon en ce moment pour se prononcer.
« Ça dépend de la vitesse de la vaccination. Si on réussit en mars à vacciner à peu près tout le monde de plus de 65 ans, et si on reçoit toutes nos doses pour le 31 mars comme supposées, on devrait être en voiture. »
-François Legault
Enfin, le premier ministre a rappelé qu’il n’était pas recommandé de faire garder les enfants par leurs grands-parents durant la relâche scolaire et a demandé aux employeurs de faire preuve de collaboration. « Je leur demande d’être accommodants et de permettre à leurs employés qui ont des enfants de prendre des congés », a-t-il déclaré.
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