Témoignages de l’histoire de Ste-Agathe
La Ville ressuscite « Gens de chez nous »
Les capsules vidéo « Gens de chez nous », produites dans le cadre du 150e anniversaire de Sainte-Agathe-des-Monts, connaissent depuis la fin novembre une deuxième vie sur la chaîne YouTube de la Ville.
Le Service de loisirs et culture, en collaboration avec le Comité du Patrimoine de Sainte-Agathe-des-Monts, a voulu ainsi s’assurer que l’histoire de la municipalité soit accessible au plus grand nombre, à travers les témoignages de gens bien de chez nous.
Parmi ceux et celles qui se sont prêtés au jeu, mentionnons deux défunts, feu Maurice Lortie (1928-2017) et feue Marguerite Fleury-Baron-Lafrenière (1917-2014), ainsi que Marc Cloutier, maire de 1990 à 1994, et les figures bien connues dans la communauté Michelle Le Quellec, Jeannine Parent et Yolande Verret.
Dans le bon vieux temps…
Parmi les petits bouts d’histoire présentés, on parle beaucoup du tourisme et de tout ce que cette industrie apportait à Sainte-Agathe. De l’aéro-ski de Moïse Paquette, considéré par les historiens comme le tout premier remonte-pente de l’histoire, en passant par le lac des Sables qui est devenue la capitale québécoise du ski nautique, tout y passe.
Les sports tiennent aussi une place importante dans les capsules. Feu Maurice Lortie rappelle notamment la venue à Sainte-Agathe des Canadiens de Montréal, à la belle époque de Maurice Richard, pour disputer une partie locale, dans l’aréna de tôle qui se dressait alors au coin des rues Saint-Antoine et Saint-Paul (aujourd’hui le parc Godon). Marc Cloutier, lui, se remémore devant la caméra d’un camp d’entraînement spécial des Jets de Winnipeg qui s’est tenu à Sainte-Agathe.
…Ça se passait de même
Plusieurs capsules traitent aussi de la vie quotidienne des Agathois, des années ’30 aux années ’70. Feue Marguerite Fleury-Baron-Lafrenière, qui était l’épouse de l’ancien maire Jean Baron-Lafrenière, revient notamment sur l’état de la condition féminine à l’époque. Avec Michelle Le Quellec, Jeannine Parent et Yolande Verret, elle parle de la violence conjugale qui était alors tabou, du décrochage involontaire des filles qui devaient cesser d’étudier, car leurs parents avaient besoin de main-d’œuvre à la maison, et des danses qui étaient alors interdites par l’Église, si bien que les jeunes filles en étaient réduites, pour passer du temps avec leur cavalier, à se promener toute la soirée dans le centre-ville ou à rester assises sur un banc public.
On revient aussi sur des légendes locales du côté des femmes: Mme Meilleur, une veuve qui travaillait comme blanchisseuse pour faire vivre ses 11 enfants, et Thérèse Tourangeau, qui la première, dans les années ’70, a voulu voir la Ville se préoccuper moins des touristes pour prendre soin de la population locale.
Feu Maurice Lortie parle quant à lui de l’hiver à Sainte-Agathe dans sa jeunesse, à l’époque où on « roulait » la neige pour ouvrir les chemins, ainsi que des enfants qui traversaient le lac des Sables en ski ou en patin pour se rendre le matin à l’école.
On peut visionner les capsules sur la page YouTube de la Ville. On assure du côté de la Ville que d’autres vidéos s’ajouteront à celles existantes, il faut donc y retourner souvent!
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