Plus de 2,3 M$ amassés au 24h Tremblant
L'organisation du 24h Tremblant se réjouit du succès de sa 20e édition qui s’est déroulée du 4 au 6 décembre. Malgré le mode virtuel de l’événement, l’énergie déployée par les 1620 participants a permis de dépasser l’objectif et de récolter 2 340 159$ pour la grande cause des enfants.
Cette édition à distance du 24h a créé un grand mouvement de solidarité en réunissant des gens à la grandeur du Québec, en Ontario, Whistler, Budapest ainsi qu’en Thaïlande.
Ce tour de force, compte tenu du contexte sanitaire, a été réalisé grâce à la puissance du nombre, mais aussi avec la générosité dont ont fait preuve tous les grands donateurs et partenaires. C’est une entreprise de la région, Gagnon La grande Quincaillerie, qui arrive en première position du classement par équipes avec une récolte de 70 845$. Geneviève Gagnon figure de plus en première place du classement individuel avec 57 755$.
La programmation virtuelle, offrant des spectacles uniques et des prestations sur mesure, a été qualifiée « d’extraordinaire » puisqu’elle était remplie de moments magiques avec des artistes qui ont rendu visite à certains enfants parrainés et revisité leurs chansons favorites.
« Avec cette édition unique, les participants de toutes les régions ont redoublé d’ardeur pour être créatifs afin de se surpasser physiquement et dépasser largement leurs objectifs de collecte de fonds. L’élan de solidarité a raisonné encore plus fort et a fait vivre des émotions hors de l’ordinaire. Au-delà d’avoir atteint notre objectif, c’est incroyable de voir comment la communauté s’est unie », a déclaré Simon St-Arnaud, producteur exécutif du 24h Tremblant.
Erik Guay toujours impliqué
Le célèbre champion du monde de ski alpin de Mont-Tremblant Erik Guay était présent à la montagne avec sa famille pour souligner le 24h Tremblant. Ambassadeur de l’événement depuis près de huit ans, ce dernier n’a pas hésité à être présent encore cette année, même s’il aurait souhaité un 20e anniversaire plus festif.
« Les organisateurs sont restés flexibles en cette période. Un événement en présentiel aurait été dangereux. Le vibe est là quand même, mais on va repartir en force l’an prochain pour retrouver l’ambiance de fête! On vit l’événement différemment, mais on a déjà dépassé l’objectif fixé et ça, c’est formidable! », affirme-t-il.
Erik Guay est bien conscient que 2020 est difficile pour tout le monde. « Ce n’est pas facile de demander aux gens de donner en temps de pandémie. Ils font leur part partout et de différentes façons. On la sent cette ambiance d’arrière-scène », ajoute-t-il.
Les sportifs souffrent tous cette année de ne pouvoir s’entraîner à leur guise. Erik Guay le voit bien. Celui-ci travaille avec l’Équipe nationale de ski alpin et les défis sont bien présents. « On n’a pas pu s’entraîner à la maison (au Canada) cet été. Les entraînements étaient en Suisse et ça rend les choses plus complexes. Ce n’est pas facile pour les sportifs cette pandémie, mais on commence à voir le bout avec le vaccin qui s’en vient. »
Erik Guay se souvient qu’il a voulu s’impliquer au 24h pour la cause, mais qu’il a vraiment compris l’impact d’un tel événement quand il a rencontré les familles des enfants parrainés. « J’ai quatre filles en bonne santé et je m’imagine à la place des parents de ces enfants. Quand on leur parle, ça devient réel et on peut voir l’impact de ce qu’on fait », conclut-il.
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