Boissons chaudes et locales à découvrir  

Alors que les journées sont plus courtes durant le mois de novembre, on cherche du réconfort partout, dans les petits comme les grands moments. Ce réconfort, on peut le retrouver dans les moments simples du quotidien, autour d’un bon latte au café du quartier ou en partageant un chocolat chaud en famille après une journée à l’extérieur. Zoom sur deux entreprises des Laurentides qui, à leur manière, apportent du réconfort dans les journées plus grises.   

Les saveurs nostalgiques de Babacool  

Derrière chaque saveur des chocolats chauds Babacool, créés dans un atelier à Mont-Blanc, il y a un souvenir, un moment. La propriétaire et artisane Catherine Gendron s’inspire de son enfance pour créer ses produits, ludiques et nostalgiques.   

« Je voulais vraiment avoir mon chocolat en poudre, comme quand on était jeune et qu’on prenait notre chocolat chaud après avoir joué dehors. C’était si réconfortant », explique-t-elle.   

L’entreprise qui a commencé avec des chocolats au lait croustillants s’est lancée dans le chocolat en poudre depuis un an maintenant, avec des saveurs plus originales les unes que les autres. « Par exemple, la saveur chocolat fraise rappelle le fameux ‘’Quick aux fraises’’, indique Catherine. La saveur chocolat banane rappelle le bonbon à la banane que j’aimais quand j’étais jeune ou encore la banane dans la fondue au chocolat que ma mère nous faisait le vendredi soir. Il y a aussi les classiques : chocolat menthe et double chocolat. »   

Celle qui a étudié en art et en design se passionne pour la création. Quand elle a suivi une formation en chocolaterie et qu’elle a découvert qu’on pouvait mettre n’importe quel ingrédient dans le chocolat puisque c’est un scellant, les portes se sont ouvertes pour elle. « C’était comme une toile blanche! J’ai fait plein d’incorporations et j’ai stabilisé des recettes. »  

Dans les saveurs de tablettes de chocolat, elle s’amuse tout autant. Cornet fraise, orange tire-éponge, quinoa épicé, maïs éclaté, menthe riz soufflé, cappuccino pancake : les possibilités sont infinies.   

Pour Catherine, il y a des rituels qui viennent avec la préparation et la dégustation d’un chocolat chaud. « On amène les doudounes, on met les bas de laine. Moi, je faisais choisir à mes enfants les garnitures : les pépites, la crème fouettée ou les guimauves de couleurs. » Pour un résultat optimal et une texture onctueuse, on fait chauffer le lait sur le feu et on fouette le chocolat chaud.   

Le chocolat chaud, c’est aussi un moment de qualité pour Catherine. « On va le prendre après une activité à l’extérieur, on va le partager en famille. C’est aussi comme une récompense en fin de journée », dit-elle.  

Pour se procurer les produits de Babacool, on peut se rendre au café-boutique, sur la rue Principale à Mont-Blanc, ouvert depuis cet été. « Depuis longtemps, je caressais le rêve d’ouvrir un café. Avec ma fille de 14 ans, on a décidé de partir le projet. Nous avons, toutes les deux, suivi une formation de barista, raconte Catherine. C’est vraiment un projet de famille. » Sur place, on déguste un café, un sandwich, un biscuit, un chocolat, etc. Chaque saison, le décor du café change et amène un vent de nouveautés avec de nouvelles couleurs.   

Savourer chaque note de café avec Nordik  

À Blainville, les mois d’automne figurent parmi les plus achalandés au Nordik Café. Fondé en 2019, l’endroit abrite à la fois un café où l’on sert des brunchs et les installations de production de leur propre café.  

Le mot « Nordik » est inspiré des pays scandinaves, là où la qualité est plus importante que la quantité, explique le propriétaire, Pierre-Luc Carrière. « Cela se traduit par un achat de café vert qui est plus haut de gamme que la moyenne et par une torréfaction appropriée pour chaque grain. »  

L’entreprise travaille avec des importateurs canadiens de café qui vont dans les pays producteurs, notamment en Amérique du Sud ou en Afrique. « Ils font le pont entre les récoltes, le processus d’importation et ici. Ensuite, on va choisir les grains ensemble et faire des achats programmés pour les prochaines récoltes à venir », explique Pierre-Luc.   

Ainsi, le Nordik effectue toute la torréfaction. « On part du grain de café vert et on fait ensuite sa cuisson dans un torréfacteur. Le grain devient ensuite de couleur jaune et le dernier tiers de la cuisson viendra vraiment faire la grande différence dans le goût », explique le propriétaire. La torréfaction varie selon la provenance du café. Par exemple, un grain provenant d’Éthiopie pousse en altitude et est propice à avoir un goût plus fruité et floral. « Pour respecter cela, on va faire une torréfaction plus légère », mentionne-t-il.   

Le Nordik offre environ une quinzaine de variétés de cafés. Parmi les mélanges signature, il y a l’Espresso Nordik, fait à partir de grains provenant d’Amérique du Sud. « Comme on fait avec le vin, on va faire des assemblages pour avoir par exemple le côté chocolaté d’un et le corps de l’autre », explique Pierre-Luc. L’Espresso Nordik a une torréfaction brune qui « révèle un café au corps généreux, où l’intensité s’harmonise avec la douceur, dévoilant des notes aromatiques subtiles et complexes », lit-on sur leur site web. En plus des mélanges, il y a les cafés d’origine, qui contiennent les grains provenant d’un seul pays.  

Chez Nordik, on déguste le café de différentes manières. D’abord, il y a deux méthodes d’infusion : en filtre et avec la machine espresso. Puis, il peut être décliné de différentes façons : cappuccino, americano, espresso allongé, etc. Le produit phare au Nordik est le latte. « C’est le breuvage qu’on fait le plus souvent. »   

Une deuxième succursale du Nordik Café devrait ouvrir ses portes au mois de novembre à Sainte-Thérèse, à côté du Comptoir Krem & Kanel, autre projet de Pierre-Luc Carrière, où l’on déguste de délicieuses brioches – un autre réconfort pour ce mois de novembre.