La Minerve : un petit marathon qui fait du bien

Remise de sa médaille au directeur de l’école La Relève, Éric Dubuc, qui a couru le 15 km sentier, par Alexandrine 7 ans qui a pris part à la course 1km sur route. Derrière, chandail rose, Gertrude St-Laurent, bénévole pour le Club des petits-déjeuners et Nicole Simard-Laurin, responsable du Club des petits-déjeuners de l’école La Relève.
(Photo gracieuseté)
Remise de sa médaille au directeur de l’école La Relève, Éric Dubuc, qui a couru le 15 km sentier, par Alexandrine 7 ans qui a pris part à la course 1km sur route. Derrière, chandail rose, Gertrude St-Laurent, bénévole pour le Club des petits-déjeuners et Nicole Simard-Laurin, responsable du Club des petits-déjeuners de l’école La Relève. (Photo gracieuseté)

La Grande course du lac à la Truite à La Minerve gagne vite en popularité auprès des résidents comme de villégiateurs depuis cinq ans. Organisé par une poignée de bénévoles, l’événement a accueilli 75 coureurs entre 7 et 73 ans lors du week-end de la fête du Travail.

Les lauriers pour cette réussite reviennent avant tout à Chantal-Mignonne Mailloux et son mari. Mme Mailloux, est une infirmière à la retraite coureuse et entraîneuse privée qui possède un chalet au lac.

Quelques années passées, des amis voulaient se mettre à la course, dit-elle à L’info. Une petite course bonnement amicale a donc été organisée autour du lac. Pour des raisons X par contre, le tout est tombé à l’eau. L’idée a fait du chemin dans la tête de Mme Mailloux et bientôt les balbutiements du rendez-vous annuel germent.

« L’année suivante, on est tombé dans la pandémie. Mon neveu était déçu, car il  voulait faire le demi-marathon de Montréal. On a donc organisé un demi-marathon autour du lac en prenant soin d’avertir tout le monde autour d’être prudent, car on aurait cinq personnes à l’événement, sur la route. Puis, les gens autour du lac ont dit qu’avoir su, ils auraient pris part à la course. De là est partie la première édition officielle de la Grande course. » Les fonds amassés cette année-là ont été versés à l’association du lac.

Verser des sommes dans la municipalité

Depuis cette première course, l’organisation a versé des dons à la Maison des jeunes, à la Fondation de l’appui à la famille et cette année, le Club des petits-déjeuners de l’école La Relève, le tout à La Minerve. Chantal-Mignonne Mailloux profite de l’occasion pour confier que la somme de la prochaine édition sera versée au comité de dépouillement de l’arbre de Noël de l’école.

Personnes en cercle à l'extérieur
Devant la tente, à gauche, Nicole Simard-Laurin, responsable du Club des petits-déjeuners de l’école La Relève, et à droite, avec la casquette noire et papier dans les mains, Chantal-Mignonne Mailloux, organisatrice de l’événement et directrice de course. On peut voir Michel Richard, maire par intérim au milieu de la photo.
(Photo gracieuseté)

Les sous sont le nerf de bien des choses. 

« J’aimerais souligner que l’événement est entièrement financé par André Lachaîne: matériel, nourriture, médailles, etc., et que les marquages des sentiers ont été possibles grâce à un don de matériel et de production de Cendrine Lachaîne et Gabriel Ferland. Le Marché Bruneau a fourni les bouteilles de Gatorade et d’eau ».

« En fait, personnellement, ça nous coûte plus cher d’organiser la course que ce que l’on donne », ajoute-t-elle. Le 10 septembre, l’organisation remettra un chèque de 1 195 $.

Victime d’un succès grandissant

« On a maintenant 75 participants, quelque part, la cause a sûrement interpellé des gens. On a même eu le maire par intérim Michel Richard et la conseillère Darling Tremblay parmi. Et le directeur de l’école, Éric Dubuc (qui a couru 15 km en sentier), avec ses deux filles. Ajoutons que chaque participant recevait une belle médaille de participation. Croyez -le ou non, nous avions un coureur de 73 ans. Il courait dans les sentiers comme si de rien n’était. Tous les enfants présents étaient les préposés à la remise des médailles. Par moment les parents remettaient la médaille à leur enfant qui venait de compléter son parcours. »

Le printemps prochain sera l’occasion de monter une autre édition, la 6e. 

Malgré le plaisir de monter une course, il reste que les frais sont quand même importants. De plus, on souhaite investir dans l’événement. Chantal-Mignonne Mailloux espère que de l’argent viendra, bien que le tout se réalise quand même.

Qui veut courir l’an prochain?

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