Dans le cadre des Journées de la culture, la seconde édition de l’événement annuel L’Art est dans ses feuilles aura lieu les 27 et 28 septembre 2025, de 13 h à 17 h, une invitation lancée par La Montagnarde-ATSA, lieu de résidences d’artistes et son Sentier Art-Nature.

Cette édition réunira 25 œuvres et artistes dans le décor automnal de la forêt de Saint-Adolphe-d’Howard. Des visites commentées avec performances sont prévues à 14 h et 16 h. Les visiteurs sont invités à parcourir le sentier, à participer à un atelier de photographie, à visionner des vidéos d’art à l’intérieur de La Montagnarde et à échanger avec les artistes présents.

Une programmation diversifiée

Annie Roy, cofondatrice d’ATSA, explique : « Notre seconde édition convie les gens à venir faire cette magnifique expérience de marche en forêt. C’est toujours pendant les Journées de la culture qu’on ouvre notre sentier en nature. » Certaines œuvres installées depuis l’ouverture du site en 2022 seront de nouveau visibles, mais le parcours mettra aussi en lumière de nouvelles créations. « En plus, on agrémente ça d’art vivant cette année pour faire vivre les anciennes installations de belles façons aussi », souligne Annie Roy.

Parmi les inaugurations de cette année, on retrouve une œuvre de Nicolas Laverdière, qui sera « en train de travailler son œuvre, de l’installer pendant les Journées de la culture », ce qui permettra aux visiteurs de découvrir son processus de création. Seront aussi dévoilées : Femme-Racine de Philippe Malo, Point de repère de Diane Brodeur, ainsi que les impressions 3D issues du Glossaire baragouiné de Marie-Claude de Souza. Concernant le projet de Marie-Claude de Souza, Annie Roy raconte : « Ce sont comme des mots inventés, une espèce de dictionnaire baragouiné. Les gens lui ont offert des expressions que seules leurs familles connaissent, puis elle en a fait des impressions 3D. »

Oeuvre sans titre de Elparo.
Photo ATSA

Artistes et univers

Le public pourra explorer un parcours ponctué d’installations variées : Wartin Pantois avec Moskito Star  (« lui, il se construit un monde assez fou, comme s’il y avait des extraterrestres qui étaient venus lancer une fusée dans notre forêt »), Gaspard Combes avec quatre œuvres ( Poulet Roti, Le Boxeur, Ces bottes ne sont pas faites pour marcher et Attention avec les haches, Eugène), LFH avec La Watch, Diane Obomsawin et sa murale des canotiers, Elaine Frigon avec La Fuite des Mariées, Annie Roy avec Brins de mémoire et Mes nuits blanches, Luc Senécal avec Botanica, elparo avec Sans titre 2022 et Chloé Coomans avec Chrysalide.

Brins de mémoire d’Annie Roy.
Photo Izabel Zimmer.

Quand l’art vivant rencontre la forêt

Les visites guidées seront ponctuées de performances. Le samedi 27 septembre, Cassiopée Danse présentera Entre la mémoire et l’oubli… dans l’œuvre La Fuite des Mariées d’Élaine Frigon, et Marie-Laurence Marleau offrira un extrait de sa pièce Entre deux eaux dans Botanica de Luc Sénécal. La journée se conclura par un apéro DJ.

Le dimanche 28 septembre, Dusso Danse proposera Musée Bermuda dans l’œuvre Brins de mémoire d’Annie Roy, et Marie-Laurence Marleau reprendra Entre deux eaux.

Pour Annie Roy, ce dialogue entre installations et performances est essentiel :
« Pour nous, c’est une belle manière de faire revivre les œuvres de l’année dernière et que les anciennes soient revisitées par des artistes d’art vivant. »

These boots aren’t made for walking et The Boxer de Gaspard Combes.
Photo Izabel Zimmer

Un lien fort entre art et nature

Pour Annie Roy, l’événement se distingue par son ancrage dans le territoire :
« En général on voit beaucoup l’art à l’intérieur, des salles de spectacle ou des événements clos. Je trouve qu’être dehors, dans le calme, dans la forêt, ça donne vraiment une ambiance intérieure de réception très privilégiée. Pendant les Journées de la culture, souvent les feuilles sont super belles, puis aller proposer un alliage art et nature, je trouve tellement que c’est un mariage parfait pour être disponible, pour être ouvert, pour honorer la nature, mais aussi pour honorer l’imaginaire, la folie, le bonheur de vivre, le bonheur de se faire surprendre. »

Elle ajoute que « Souvent, la forêt, on la voit uniquement comme une ressource économique ou pour aller faire du sport. Mais je trouve que l’art, c’est encore quelque chose d’inusité à découvrir en forêt. »

Informations pratiques

L’événement se tiendra au 251 chemin des Bouleaux, à Saint-Adolphe-d’Howard. L’entrée est libre entre 13 h et 17 h. En cas de forte pluie, les activités seront annulées.

Les organisateurs recommandent de porter des vêtements adaptés à la saison, de bons souliers, et d’apporter une bouteille d’eau ou un pique-nique. Le stationnement étant limité, le covoiturage est encouragé.

Tous les détails de la programmation sont disponibles en ligne.

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