COVID-19: un bilan qui s’alourdit dans les Laurentides
Même si la progression du nombre de cas de COVID-19 est plus faible chez nous que dans d’autres régions du Québec, le bilan continue de s’alourdir, selon le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides.
En date du vendredi 9 octobre à 13h30, on comptait dans toute la grande région des Laurentides (de Sainte-Thérèse à Mont-Laurier) 5315 cas, soit environ 300 de plus qu’au début de la semaine. Rappelons que ce chiffre représente toutefois la totalité des cas diagnostiqués sur notre territoire, depuis le début de la pandémie.
Les cas actifs, c’est-à-dire ceux qui présentent encore des symptômes et peuvent être contagieux, se situaient quant à eux à 400, d’un bout à l’autre des Laurentides. Sans surprise, c’est dans le sud de la région qu’on trouve le plus grand nombre de ces cas. Les MRC de Rivière-du-Nord, Thérèse-de-Blainville et Deux-Montagnes, ainsi que la Ville de Mirabel, représentaient à elles seules 356 des cas actifs.
Les 44 restants se divisaient comme suit: 6 dans la MRC d’Antoine-Labelle, 6 dans la MRC des Laurentides, 8 dans la MRC des Pays-d’en-Haut, 14 dans la MRC d’Argenteuil et 10 dont le lieu de résidence est à déterminer.
Deux hôpitaux sont encore officiellement aux prises avec des éclosions sur le territoire, des usagers comme des travailleurs de la santé y ayant été infectés. Il s’agit de ceux de Sainte-Agathe et de Saint-Jérôme. Au moment d’écrire ces lignes, cela faisait plusieurs jours toutefois qu’aucun nouveau cas n’y avait été recensé.
C’est davantage dans les écoles et les milieux sportifs (associations civiles) qu’on constatait une hausse du nombre d’éclosions. Selon le CISSS, on ne ferme toutefois les écoles que lorsqu’il y a un nombre élevé de cas dans plus d’une classe.
Encore et toujours la prudence
Afin de limiter au maximum les risques de contagion du personnel dans le réseau de la santé, le CISSS a d’ailleurs rappelé une directive importante à ses travailleurs: depuis ce printemps, il est interdit de manger et de boire au poste infirmier.
« En raison de la vétusté de plusieurs de nos installations, le poste infirmier est un point de contamination important, avance la présidente-directrice générale Rosemonde Landry. C’est un endroit où la distance de 2 m est difficile à respecter, étant donné qu’on s’y retrouve fréquemment à 6-7 personnes. On demande donc au personnel de s’isoler pour boire et manger dans les lieux qui sont faits pour ça, comme la cafétéria et les salles de repos. »
Le directeur régional de santé publique des Laurentides, le Dr Éric Goyer, rappelle quant à lui les quatre consignes de base à respecter absolument si l’on veut briser la 2e vague: « Premièrement, si vous avez des symptômes ou que vous avez été en contact avec quelqu’un qui a des symptômes, mettez-vous en auto-quarantaine et allez vous faire dépister. Deuxièmement, continuez de faire attention à vous laver les mains fréquemment, troisièmement, conservez une distanciation sociale de 2 m avec tous ceux qui ne sont pas dans votre « bulle familiale » et enfin, portez le masque quand la distanciation de 2 m est impossible. »
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