La région en zone orange: agir pour éviter de tomber dans le rouge
« La marche est haute, ça fait peur! »-Nancy Baulne
Si elle aime voir les feuilles changer de couleurs à l’automne, Nancy Baulne, directrice générale de la Chambre de commerce du Grand Sainte-Agathe, n’apprécie beaucoup moins quand c’est le niveau d’alerte de la région qui passe au orange. Malgré la pandémie qui continue de sévir, elle compte bien continuer de dynamiser le village.
« On est en train d’établir une communication qui sera transmise aux commerçants en ce sens et voir les solutions et ce qui doit être fait », explique-t-elle.
Elle assure que le défilé de Noël aura bien lieu, peu importe de quelle façon. « On est rendu au plan C, il reste à voir quelle formule on prendra, mais pour nous, c’est important de maintenir une certaine animation et emmener un peu de bonheur en cette période grise », indique-t-elle.
Questionnée sur le changement de palier drastique de la région, qui est passée du vert lundi, au orange le 1er octobre, Nancy Baulne considère que « la drop est rapide », mais qu’il fallait aussi s’y attendre.
« On est tous restés surpris parce qu’on se voyait aller vers le jaune, mais il faut aussi être réaliste, nos voisins sont tous dans le rouge alors il y a une logique. Ça fait mal de tomber en orange, mais c’est un moindre mal quand on voit ce qui se passe chez nos voisins. Ça fait peur! »
-Nancy Baulne
Celle-ci rappelle évidemment que les activités en présentiel sont annulées et que les commerçants recevront une infolettre pour être bien informés des ajustements et activités.
À Val-David
Du côté de Val-David, dans la même situation, la mairesse Kathy Poulin s’est adressée aux citoyens via Facebook. « Que l’on soit pour ou contre le port du masque et du respect des mesures, nous devons quand même choisir de faire l’effort nécessaire pour que les enfants puissent continuer d’aller à l’école, pour que tous nos commerces locaux demeurent ouverts, pour soutenir notre système de santé et ses employés épuisés, et protéger les plus vulnérables de notre société. »
Elle ajoute que les infrastructures sont maintenant adaptées et que les habitudes ont changé. « Nous savons quoi faire pour diminuer la propagation du virus et nous n’avons pas d’excuse pour ne pas choisir de respecter le principe de précaution. »
Elle rappelle aux gens l’importance de faire du plein air pour garder un certain bien-être en nature. Elle soutient que les citoyens doivent poursuivre les efforts et sacrifices pour éviter de tomber en zone rouge.
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