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La population n’est pas prise en otage

Grève des paramédics

Publié le 5 avril 2017 par In Médias

Le conflit de travail opposant le gouvernement du Québec aux travailleurs du secteur préhospitalier ne nuit pas aux services rendus à la population.

La grève des travailleurs du secteur préhospitalier perdure déjà depuis la mi-février. - Photo TC Media - Archives

Le conflit de travail opposant le gouvernement du Québec aux travailleurs du secteur préhospitalier ne nuit pas aux services rendus à la population.

Jocelyne Cloutier, déléguée aux relations de travail CSN pour les Ambulances G. Thibault, a tenu à faire cette mise au point pour répondre aux nombreuses interrogations du public. “C’est une grève légale, mais la population n’est pas prise en otage. Nos moyens sont d’abord et avant tout administratifs”, dit-elle.

On constate, en effet, certains retards dans la facturation. Aussi, si un patient est escorté dans un hôpital hors du territoire, l’accompagnateur est laissé sur place avec tout l’équipement, forçant ainsi un retour en taxi.

Visibilité

“On nous pose beaucoup de questions sur les autocollants qui ont été placardés sur les ambulances. C’est tout simplement pour avoir plus de visibilité et sensibiliser le public au conflit qui nous oppose au gouvernement”, explique Mme Cloutier.

Elle précise que les négociations progressent même s’il est impossible, à ce stade-ci, de dire quand ce conflit de travail sera réglé. “On est uni. C’est tout le Québec qui est frappé par ce conflit de travail. Il est important pour nous d’être reconnu”, poursuit Jocelyne Cloutier. Rappelons que les négociations portent sur les salaires, la bonification du régime de retraite, la charge et les horaires de travail.

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