Voyage à vélo : 5 750 km en Asie du Sud-Est pour Karim et Cassandre

  • Publié le 11 juin 2025 (Mis à jour le 13 juin 2025)
  • Lecture : 3 minutes
Photo gracieuseté
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Deux Agathois, Karim Haddad et Cassandre Marmin, viennent de terminer un périple à vélo de 5 750 km à travers l’Asie du Sud-Est, étalé sur six mois. Sans être sportifs de haut niveau, ils ont choisi cette aventure pour vivre un voyage plus proche des populations locales et accessible à tous. Forts de cette expérience, ils préparent déjà un prochain périple de dix mois en Amérique du Sud, toujours à vélo.

« En janvier 2024, nous avons eu l’idée folle de partir voyager à vélo en Asie du Sud-Est », expliquent-ils. Une idée ambitieuse, d’autant plus que Cassandre Marmin se remettait tout juste d’un traitement pour la maladie de Lyme.

Le vélo comme mode de voyage s’est imposé naturellement, « On n’est pas du tout sportifs à la base… On allait un petit peu sur le P’tit Train du Nord, mais on n’a jamais fait de <@Ri>bikepacking<@$p> », souligne Mme Marmin. Leur motivation était multiple : ralentir le rythme, s’immerger davantage dans les cultures locales, et voyager à moindres frais. « On voulait voyager un peu plus longtemps. C’est une réalité quand on voyage à vélo, ça a quand même un coût qui est plus bas. Et puis aussi, on trouvait que c’était un moyen vraiment d’être plus proche des locaux. »

L’Asie du Sud-Est

Le choix de l’Asie du Sud-Est s’est fait naturellement, notamment pour sa chaleur, ses infrastructures et l’accueil chaleureux de ses habitants. « L’Asie du Sud-Est, c’est quand même un endroit qui est assez facile à vélo, il fait chaud, il y a des logements, de la nourriture partout », explique-t-elle.

Pour Karim Haddad, ce projet prenait racine dans un rêve interrompu : « Pendant la période de COVID, je devais aller en Asie du Sud-Est et au final, la COVID est arrivée, donc j’ai changé complètement de plan. » Il s’est installé à Sainte-Agathe-des-Monts, a acheté une maison, puis a finalement renoué avec cette idée de voyage, cette fois avec sa conjointe.

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Pourquoi le vélo ?

« En auto, tu ne vois pas les petits villages. En vélo, on sent en fait que les locaux sont différents : ils nous accueillaient, ils nous souriaient ! Je pense que la meilleure manière de faire un voyage, c’est en vélo, en vrai », raconte M. Haddad.

Le couple a traversé le Vietnam, la Thaïlande, le Cambodge et le Laos. Si la majorité du voyage s’est déroulée dans des conditions sécuritaires, certaines zones ont représenté un défi. « Au Vietnam, il y a juste eu un seul endroit où on ne s’est pas senti en sécurité… l’entrée d’Hô Chi Minh. C’était une grosse route, deux fois quatre voies avec de gros camions. »

Le contact avec les habitants a marqué leur voyage, souvent loin des itinéraires touristiques. « Pour sortir des sentiers battus, en sac à dos il faut chercher les petits bus locaux… Alors qu’à vélo, on a tout le champ des possibles », souligne Mme Marmin.

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Les finances ?

Le couple a dû faire preuve d’une grande discipline pour rendre ce voyage possible. « On s’est vraiment serré la ceinture pendant un an… pas de sortie, rien du tou. Et après, on vit avec très peu. » Leur budget quotidien? « 30 dollars par jour pour tous les deux. » Ils ont eu un budget de 8000 dollars canadiens pour six mois, pour deux, soit « le prix d’un vélo très cher », plaisante Cassandre Marmin.

Certaines difficultés ont néanmoins laissé leur marque, comme la gestion des chiens errants. « Le plus compliqué, souvent, ce sont les chiens. On se retrouve avec 5 petits chiens qui se mettent à tous à aboyer et à nous courir après », ajoute-t-elle.

Et la suite ?

Ce voyage a aussi été l’occasion d’un dépassement personnel et d’une reconquête de confiance pour Cassandre Marmin. « J’ai appris que ce n’est pas parce que j’ai été malade que je n’en suis pas capable ! »

Ils espèrent désormais inspirer d’autres personnes à se lancer dans l’aventure : « Nous souhaitons vraiment propager le message que le voyage à vélo est accessible, pas seulement réservé aux plus sportifs ou aux plus fortunés. »

Leur prochain défi : l’Amérique du Sud, dès septembre 2025. « On commence à Cuzco, au Pérou. On devrait descendre vers la Bolivie, l’Argentine, et on verra en fonction du temps si on a le temps de remonter la côte brésilienne. » Une aventure de 10 mois et environ 10 000 kilomètres.

« Ce qu’on vient de faire, c’était un test, le plan principal, ça va être la grande aventure de l’Amérique du Sud ! », conclut Karim Haddad, les yeux brillants.

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