Au Carrefour jeunesse-emploi des Laurentides
Une exposition de photos pour voir la COVID-19 autrement
Frappé par la pandémie de COVID-19 comme le reste du Québec, le Carrefour jeunesse-emploi des Laurentides (CJE) a invité ses participants à profiter de leur confinement pour se mettre à la photographie, dans le cadre du projet "Documente ta quarantaine".
C’est ainsi que 25 photos, prises par 22 jeunes adultes de la MRC des Laurentides et recourant aux services du CJE, sont maintenant exposés dans les fenêtres des bureaux du Carrefour, situé au 95, rue Principale Est à Sainte-Agathe. L’exposition sera en place pour toute la période estivale. On y voit des photos traitant de l’isolement provoqué par la COVID-19, mais également d’autres qui se veulent positives dans le contexte de la pandémie.
Inspiré par le projet Parenthèse, qui s’adresse à des jeunes de 15-16 ans et qui tente de les motiver à rester à l’école en leur proposant un projet d’expression par la photo, Documente ta quarantaine avait pour but de donner la chance aux jeunes recourant au CJE de « rester en mouvement », selon le directeur général de l’organisme, Yann Pineault.
« On voulait que les membres de notre communauté, qui se sont retrouvés à mener nos activités à distance, puissent s’exprimer sur la situation. C’était une opportunité de garder des traces de ce qu’ils avaient vécu », déclare-t-il.
Garder le contact
Le CJE s’adresse aux jeunes âgés de 16 à 35 ans qui rencontrent des défis dans leur vie en lien avec l’emploi. L’organisme leur offre gratuitement un service d’aide et d’accompagnement destiné à favoriser leur intégration sur le marché du travail par le biais de l’emploi, de l’entrepreneuriat ou par un retour aux études. À travers cet objectif à première vue bien terre-à-terre, la ressource permet à des jeunes vivant de plus grandes difficultés que la moyenne de travailler sur eux-mêmes.
En ces temps de COVID-19, il était donc primordial de maintenir le contact avec eux et Documente ta quarantaine s’est trouvé une bonne façon de le faire, selon Yann Pineault. « La situation était anxiogène pour plusieurs d’entre eux, convient-il. L’objectif était vraiment de susciter leur engagement. » Mission accomplie, semble-t-il, comme l’exposition semble le prouver.
Depuis la reprise des activités du CJE en personne, le 1er juin, les photos issues de ce projet ont été installées et, s’il n’y a encore eu que peu d’échos à ce sujet (contexte oblige, rares sont ceux qui entrent dans le bâtiment pour commenter), M. Pineault constate que les têtes des passants se tournent quand ils voient les œuvres des jeunes et que certains, même, s’arrêtent carrément pour regarder. « Nos participants ont de quoi être fiers », conclut-il.
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