COVID-19
Une importante adaptation pour les entreprises de services de soins personnels
Les entreprises de soins personnels du Grand Sainte-Agathe ont pu reprendre du service le 1er juin, mais en se conformant à des règles très strictes.
Le salon de coiffure En Catimini, l’Institut Marlène et le Centre dentaire Routhier ont rouvert tous les trois leurs portes le 1er juin, mais avec de nombreuses modifications à leur façon de procéder habituelle. Tout d’abord, l’équipement de protection individuel est devenu la norme pour tous ceux qui y travaillent: gants, masque, visière, etc. On demande également aux clients de porter le masque autant que possible. Des plexiglas sont installés aux réceptions et une désinfection complète des lieux aura lieu entre chaque client.
La propriétaire d’En Catimini, Pauline Bélanger, a choisi par ailleurs d’affecter une employée exclusivement au nettoyage. « Elle va passer son quart de travail à désinfecter les outils, les chaises aux stations de travail des coiffeuses, la chaise d’attente. On va aussi garder la porte du commerce barrée en permanence, c’est elle qui l’ouvrira pour permettre aux clients de rentrer », précise-t-elle.
Elle a par ailleurs installé sur le plancher du salon de coiffure des flèches directrices pour indiquer aux clients les endroits où se déplacer et il n’y aura pas de climatisation: on ouvrira la porte pour assurer une circulation d’air quand il fera trop chaud. « Comme on a une rampe d’accès, je vais demander aux clients de sortir en prenant la rampe, pour éviter qu’ils croisent ceux qui entrent », ajoute-t-elle.
Tant chez En Catimini qu’à l’Institut Marlène, on n’accepte plus qu’un seul client à la fois dans la salle d’attente. Comme l’indique l’esthéticienne Marlène Gosselin, « il faut agir comme si chaque personne qu’on sert était infectée à la COVID-19, pour être certain de garantir leur protection et la nôtre. »
La particularité de la dentisterie
Le cas de Manon Routhier, dentiste, est plus complexe. Dans sa clinique de Sainte-Agathe, elle peut accueillir trois patients à la fois pour respecter la distanciation sociale. Toutefois, le patient n’a plus accès au vestiaire et un sac lavable lui est donné à son arrivée pour qu’il y mette ses clés et son cellulaire, avec interdiction d’y toucher durant traitement. Puis, il est transféré directement en salle d’opération et tout le traitement se fait là.
La bonne nouvelle, c’est qu’avec l’épidémie de SIDA dans les années ’80, les dentistes ont déjà pris l’habitude de désinfecter le matériel et la chaise systématiquement entre chaque patient, ce qui se poursuivra.
« C’est plus sécuritaire venir chez le dentiste que de faire son épicerie! »
-Manon Routhier, Centre dentaire Routhier
Or, la COVID-19 apporte à Mme Routhier un nouveau défi. « Le détartrage, en particulier, relâche beaucoup d’aérosols dans l’air, expliquait-elle à L’info du Nord le 22 mai. Les aérosols, c’est une source de contamination importante à la COVID-19. On va donc se procurer un nouvel équipement pour réduire à la source les aérosols. Avec la machine, 90% des aérosols seront captés. L’autre 10% sera évacué avec un filtre qui changera l’air dans la pièce durant le traitement, ce qui fait qu’on n’aura pas à attendre une heure avant de désinfecter toute la pièce après le traitement. »
La dentiste ajoute que pour être fin prêt le 1er juin, elle a fait avec ses employés de nombreuses pratiques durant la dernière semaine de mai, pour bien gérer les risques et assimiler les nouvelles consignes.
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