Une première modeste relance économique pour le Grand Ste-Agathe
Malgré la crise de la COVID-19
Plusieurs entreprises de chez nous se réjouissent de l’annonce du 13 avril de Québec, qui élargit la liste des services essentiels pour inclure notamment la construction résidentielle, les garages, les pépinières, les centres jardin et les commerces de piscines.
La directrice générale de la Chambre de commerce du Grand Sainte-Agathe (CCGSA) se dit « ravie » de voir davantage d’entreprises reprendre le collier. « On commence à voir la lumière au bout du tunnel, confie Nancy Beaulne. Le principe de précaution doit continuer à s’appliquer, évidemment, mais ça va aider l’économie locale, c’est sûr! »
Elle avoue avoir encore de la difficulté à estimer l’impact qu’aura la crise sur tous les commerces qui vivent du tourisme dans la région. « C’est sûr que si les villégiateurs déménagent au chalet à temps plein cet été, ça pourrait aider à avoir une reprise plus grande qu’attendu. Mais pour certaines entreprises, comme les gîtes par exemple, ça va demeurer catastrophique », croit-elle.
Une reprise d’activité impressionnante
Chose certaine, les affaires ne devraient pas être catastrophiques pour La Jardinière de Sainte-Agathe. Le centre de jardinage a pu rouvrir ses portes le 15 avril, tout en mettant en place des mesures sanitaires exceptionnelles.
« On n’accepte pas plus de 5 personnes à la fois dans le magasin, explique Simon Therriault, propriétaire de l’entreprise. Les mesures sont très strictes: on accueille tout le monde avec du désinfectant pour les mains et cet été, on va installer des lavabos extérieurs pour les serres. On désinfecte régulièrement les poignées aussi. Il faudra peut-être éliminer certaines gammes de produits pour faire de la place, parce qu’il faut respecter la règle du 2 mètres de distance. »
Selon M. Therriault, dès l’ouverture, le 15, il a constaté un engouement très fort de gens qui souhaitent agrandir leur potager ou se lancer dans la culture de légumes, pour retrouver une certaine indépendance envers les supermarchés. Il s’attend à un achalandage plus important que de coutume pour les mois de mai et juin.
L’enjeu de la formation
Son principal défi demeure toutefois sur le plan de la main-d’œuvre. Bien que plusieurs chômeurs se soient déjà manifestés pour venir travailler à La Jardinière, Simon Therriault a besoin de gens avec une expertise dans le domaine. Comme plusieurs de ses « bons morceaux » doivent encore rester à la maison pour s’occuper des enfants, il entend donner de la formation à ses nouveaux employés, mais avoue que sur le plan logistique, c’est plus compliqué qu’on pense.
« Notre gros boum, ici, c’est le printemps. Mes employés réguliers n’ont pas vraiment le temps de former des nouveaux, ça roule déjà à la planche et ça risque de continuer. On ne peut quand même pas former le personnel de nuit! », dit-il. Pour l’instant, il préfère prendre les choses au jour le jour.
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