Les MRC veulent encourager le covoiturage
Projet régional
Cinq MRC de la région unissent leurs efforts pour implanter chez elles une nouvelle plateforme qui offrirait un service de covoiturage à leurs habitants.
Les MRC d’Antoine-Labelle, des Laurentides, d’Argenteuil, des Pays-d’en-Haut et Rivière-du-Nord se partagent une somme de 104 249$ du Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR) pour mener à bien cette quête.
Afin de réduire le nombre d’interlocuteurs avec Québec, elles ont mandaté l’organisme Transport adapté et collectif des Laurentides (TACL) pour analyser l’offre disponible en technologie de partage de transport et choisir la meilleure plateforme Web permettant à leurs citoyens d’accéder à du covoiturage, à de l’autopartage et au service de taxibus. Son implantation sera faite en collaboration avec chacune des MRC.
L’offre de transport en commun actuelle du TACL ne sera donc ni réduite ni bonifiée avec cette nouvelle somme du FARR. C’est plutôt un complément au service d’autobus qui sera ajouté, explique la directrice générale de l’organisme Annie Bélanger.
« On voulait que les besoins sur le territoire soient comblés et qu’on ait une alternative flexible à l’autobus », dit-elle.
« Le principe à la base de toute notre réflexion, c’est: il y a des endroits dans notre région où on est obligé d’avoir une voiture, alors comment rendre les places disponibles dans ces voitures plus partagées? »
-Annie Bélanger
Cette façon de faire pourrait répondre autant aux besoins de gens qui ont des horaires atypiques que ceux qui ont des horaires réguliers, ajoute Mme Bélanger.
« Ce qu’on veut qu’elle fasse, la plateforme, c’est qu’un automobiliste publie son itinéraire et que les gens intéressés à monter à bord le signalent. Par exemple, il est 16h30 et je sais que dans une heure, je quitte Sainte-Agathe pour rentrer chez moi à Sainte-Anne-des-Lacs. Je préviens sur la plateforme les autres usagers, et si quelqu’un est sur mon chemin et s’inscrit, je peux le prendre en passant. »
Pas du taxi
Il n’y a toutefois aucun échange d’argent entre le transporteur et le transporté, précise Mme Bélanger. « Ce n’est pas comme Uber, ce n’est pas du taxi à rabais, affirme-t-elle. La plateforme permettra plutôt de comptabiliser le nombre de kilomètres faits et une petite somme qui équivaut à 3, 4 ou 5 sous du kilomètre sera remise au propriétaire de l’automobile. »
Elle ajoute souhaiter que la plateforme soit gratuite pour ses usagers, afin de la rendre le plus populaire possible.
L’intention de TACL est de s’associer à des plateformes existantes de covoiturage. D’ici un mois, l’organisme croit qu’il saura exactement ce qu’il développera. Une campagne de promotion de la plateforme sera alors élaborée et déployée.
Précisons en terminant que la plateforme Web retenue devra permettre une évaluation du chauffeur, question d’assurer la sécurité des utilisateurs du service.
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