Un tour de force pour un maître électricien d’ici
Illumination de l’église Ste-Agathe
La mise en lumière de l’église Sainte-Agathe, juste avant Noël, a été tout un défi pour le maître électricien agathois Mickaël Meilleur.
S’il n’en était pas à sa première installation du genre, l’entrepreneur ayant pignon sur rue à Val-David avoue que la technologie utilisée pour illuminer l’église est « le top ». Lorsque Yves Lavoie l’a approché avec son projet d’illuminer l’église, M. Meilleur l’a référé à l’entreprise LumiR, de Québec, une filiale de son fournisseur Lumisolution.
« C’est pas mal eux qui font toutes les mises en lumière de bâtiments de grande surface comme des églises, au Québec », explique-t-il. Selon ce système, en passant par un ordinateur, on peut déterminer quels endroits on illumine et de quelle couleur.
Une fois les démarches avec LumiR faites, c’est encore M. Meilleur qui a fait le plan de l’installation et l’a soumis, avec M. Lavoie, à la fabrique. Le projet ayant obtenu leur feu vert, il fallait maintenant amasser l’argent nécessaire.
Cette quête a retardé l’installation du système d’éclairage puis, à cause de problèmes avec les douanes, il a fallu trois semaines pour que les luminaires et les fils soient livrés. Résultat: cela laissait aux électriciens trois jours avant la conférence de presse du jeudi 19 décembre pour y parvenir. « Mettons que le lundi, le mardi et le mercredi, je n’ai pas dormi trop, trop! », avoue Mickaël Meilleur.
Le défi du filage
Avec deux autres employés, il s’est tout de suite mis au travail le mardi matin. Rapidement, ils ont réalisé la complexité du chantier. « On a installé les projecteurs sur les lampadaires et on s’est servi de leur source d’alimentation pour se brancher, ç’a facilité le travail, raconte l’électricien agathois. L’installation des luminaires à l’intérieur de l’église a été facile aussi. C’est vraiment le filage qui a été du sport à poser. »
Bien qu’une bonne partie du système soit sans fil, il fallait quand même joindre entre eux différents luminaires installés à l’intérieur de l’église, notamment dans les deux tours. Comme il ne fallait pas que les fils paraissent, beaucoup de trous ont été camouflés dans les châssis, en faisant bien sûr très attention aux vitraux. Pour joindre les lumières entre les deux tours, M. Meilleur a aussi dû percer du béton, ce qui était loin d’être évident.
La météo n’a également pas été coopérative, le froid s’étant invité cette semaine-là. Le 19 décembre en particulier, alors que les électriciens œuvraient dans le clocher, le vent et le froid a rendu leur tâche difficile.
Réussite
Finalement, l’équipe d’électriciens a remporté son pari: elle a fini juste à temps, le jeudi en toute fin d’après-midi. Inutile de dire que ce fut un soulagement pour eux, qui depuis le mardi travaillaient entre 10 et 12 heures chaque jour.
Il reste quelques petits ajustements à faire, mais dans l’ensemble, M. Meilleur est très fier de son travail et de celui de ses employés. Il n’a d’ailleurs eu que des commentaires positifs. « Je le referais n’importe quand, mais en été de préférence! », conclut-il en riant.
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