Actualités Politique

L’exclusion des conseillères Boisclair et Paquin refait surface

Publié le 22 février 2017 par In Médias

L'exclusion du caucus des conseillères Ghyslaine Boisclair et Manon Paquin a refait surface, le 14 février dernier, lors de la dernière assemblée du conseil municipal de Val-David.

Sur la photo, les trois conseillers de l'opposition. Dans l'ordre habituel, Ghyslaine Boisclair, Alain Tousignant et Manon Paquin. - Photo TC Media - Archives

L’exclusion du caucus des conseillères Ghyslaine Boisclair et Manon Paquin a refait surface, le 14 février dernier, lors de la dernière assemblée du conseil municipal de Val-David.

C’est le conseiller Alain Tousignant, le seul conseiller de l’opposition à assister aux réunions de travail actuellement, qui a soulevé le problème après une question posée par le citoyen Marc Blais sur l’avis de motion déposé par le conseil municipal concernant ce futur règlement d’emprunt de 750 000$ qui s’applique à plusieurs projets, dont l’agrandissement du chalet Anne-Piché, la création d’une place publique et l’aménagement d’un stationnement.

Climat difficile

Plutôt discret aux assemblées d’habitude, le conseiller Tousignant a élevé la voix, cette fois-ci, en déclarant que le climat de travail n’est pas “fantastique” par les temps qui courent même si la mairesse Nicole Davidson estime, elle, que le climat est “très bien”.

Difficile, selon lui, de bien évaluer un tel projet quand les conseillers de l’opposition n’ont pas toute l’information nécessaire. M. Tousignant explique: “On a l’air de ne rien savoir, mais c’est en haut que ça brasse. C’est vous, madame la mairesse, l’initiatrice de tout ça. Faut mettre les choses en perspective. Vous avez semé ça, nous on est pris avec la récolte. Nous avons un devoir de résultats. Il faut régler cette situation.”

Des propos partagés par le citoyen Marc Blais, le conjoint de la candidate Louise Arbique, qui constate que l’absence des deux conseillères de l’opposition se fait sentir. “Ce sont les questions que vous posent ces deux conseillères qui amènent les citoyens à demander des réponses”, dit-il. “Il faut trouver un moyen de régler cette zizanie en les réintégrant au sein du caucus”, conclut M. Blais.

Post Views: 330