7 crimes non résolus dans la région
Au cours des 50 dernières années
Une mère retrouvée morte dans un boisé à Sainte-Lucie, un couple victime d’un incendie de nature criminelle à Saint-Adolphe et une femme découverte sans vie en bordure de la rue principale à Mont-Tremblant: le mystère plane toujours sur des crimes commis dans la région il y a des décennies.
Sept crimes survenus dans les Laurentides au cours des 50 dernières années sont toujours dans la mire de l’équipe des Dossiers non résolus de la Sûreté du Québec, créée en 2004. Deux de ces dossiers concernent des couples, portant le total des victimes à neuf.
Le développement de nouvelles techniques, notamment en matière d’empreintes génétiques (ADN), a permis aux policiers de relancer des enquêtes non élucidées. Au fil des ans, plusieurs dossiers ont également pu être réactivés à la lumière de nouvelles informations fournies par le public, souligne la Sûreté du Québec.
« Le traitement de nouvelles informations qui sont parvenues des mois, voire même des années après les événements, a permis de clore des enquêtes que les familles, les témoins et même les policiers croyaient impossibles à dénouer », indiquent les forces de l’ordre.
Hélène Langlais
Il y a plus de 20 ans, le 11 juin 1996, le fils d’Hélène Langlais rapportait la disparition de sa mère. Quatre jours plus tard, les policiers retrouvaient le corps de la femme de 46 ans dans un boisé situé entre la rue Cousineau et la 87e rue à Sainte-Lucie.
« Un homme qui habite non loin du lieu de la découverte se souvient d’avoir aidé un automobiliste en panne une dizaine de jours auparavant », indique la Sûreté du Québec. Le sac à main de la victime a également été trouvé non loin le 11 juin 1996.
André et Jocelyne Larivière
Le 18 juin, cela fera 27 ans qu’André Larivière et son épouse, Jocelyne Plante-Larivière, ont péri dans un violent incendie de nature criminelle ayant ravagé durant la nuit l’auberge où ils s’étaient rendus à Saint-Adolphe-d’Howard.
« Selon les informations recueillies au cours de l’enquête, ils n’avaient pas d’ennemis et menaient une vie rangée. Rien ne porte à croire qu’ils étaient visés dans cet incendie criminel », mentionne la SQ.
Suzanne Yelle
Du côté de Mont-Tremblant, le mystère plane toujours sur le meurtre de Suzanne Yelle trouvée morte vers 11h30, le 14 juillet 1984, en bordure de la rue principale à Mont-Tremblant. Cela fera 35 ans cet été.
« La veille de cette découverte, la victime serait sortie seule dans des bars de la région de Saint-Jovite. Elle a été aperçue pour la dernière fois le 13 juillet, vers 23h30, à l’Hôtel Mont Tremblant où elle était arrivée seule », mentionne la SQ.
Pierre Lachapelle
Le 31 juillet 1969, entre 21h et 22h45, Pierre Lachapelle et son ami Jean Lachapelle circulaient sur une route secondaire située à l’ouest de Saint-Jovite à bord de deux véhicules différents. Les deux hommes se sont arrêtés en bordure de la route et Jean Lachapelle a alors ouvert le feu sur Pierre Lachapelle, l’atteignant mortellement. En 1978, Jean Lachapelle fut accusé et condamné à perpétuité pour le meurtre de Pierre Lachapelle.
Outre Jean Lachapelle, un ou des complices pourraient également être impliqués dans le meurtre de Pierre Lachapelle. Le mystère plane toujours près de 50 ans après les faits.
Daniel Brabant- Piedmont
Le 21 avril 1979 vers 13h00, le corps de Daniel Brabant fut découvert à l’intérieur de sa résidence. Il a été victime d’un homicide. Selon sa mère, M. Brabant portait les mêmes vêtements que lors de leur souper du mercredi 18 avril 1979.
La victime travaillait comme chauffeur de taxi dans la région des Laurentides. Il habitait seul et vivait de façon modeste dans un petit chalet sur le chemin de la Montagne à Piedmont. Sa mère demeurait à proximité. Il semblait avoir une vie sociale active.
Monique Clot-Larose – Labelle
Le 14 mai 1980 vers 19h30 le mari de Mme Monique Clot-Larose revient à son domicile, de la route 117 à Labelle, qu’il avait quitté vers 6h15 le jour même. Il constate alors que la porte d’entrée a été forcée. En faisant le tour du logement, il découvre le corps sans vie de son épouse qui portait des marques de violence. Elle était alors âgée de 22 ans.
Johanne D’Aoûst et Claude Chevalier
Le 14 juin 1985, les corps de Johanne D’Aoûst et de son fiancé Claude Chevalier ont été découverts par des employés du ministère des Transports. Ils se trouvaient dans un ravin situé au kilomètre 347,6 de la route 117, dans la réserve faunique La Vérendrye.
Le couple avait été vu ensemble pour la dernière fois le 24 février 1985, lors d’un souper en compagnie d’amis au restaurant Grillade Saint-Jovite, situé au 864 rue Ouimet à Saint-Jovite.
Vous savez quelque chose?
Toute information peut faire la différence indique la Sûreté du Québec. Afin de susciter l’intérêt du public à la relance de ces dossiers non résolus et ainsi permettre aux familles de garder espoir tout en aidant les enquêteurs dans leur travail, le site Internet www.dossiersnonresolus.com a été créé. On y retrouve plus de 130 dossiers des quatre coins du Québec.
Toute information pouvant aider à résoudre ces crimes peut être communiquée à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1-800-659-4264.
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