Un citoyen de Val-David dénonce le « saccage » du Mont-Plante
Sentier de vélo illégal?
Le citoyen Jean-François Julien dénonce l’existence d’un sentier de vélo de montagne présumément illégal dans le secteur du Mont-Plante à Val-David.
« Ce qui se passe dans la réserve naturelle est très grave; ce qu’ils ont fait n’est pas banal. Ce sont de gros travaux, notamment une passerelle de plus de 15 mètres, l’aménagement de sauts, des sols manipulés et l’aménagement de remblais dans les courbes », soutient M. Julien.
Il s’insurge devant ce qu’il appelle la « désinvolture » de la mairesse de Val-David, Kathy Poulin, dans ce dossier. Il déplore le fait que les élus se cachent continuellement derrière les directeurs, notamment le nouveau directeur du parc, au lieu de prendre leurs responsabilités. M. Julien compte déposer une plainte au ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques d’ici quelques semaines.
Pas de permission
La mairesse Poulin reconnaît, de son côté, que les bénévoles, qui ont aménagé ce sentier, n’ont jamais obtenu la permission de la municipalité. Rappelons que depuis quelques années, le secteur du Mont-Plante a été rattaché au parc régional Val-David-Val-Morin. « Il y avait alors une volonté de développer le vélo de montagne et le télémark dans ce secteur. Depuis, avec l’avènement du projet de gouvernance unifiée, le projet a été mis sur la glace », souligne Kathy Poulin, jointe par L’information du Nord.
Le sentier problématique a été fermé depuis, dit-elle. « Notre nouveau directeur de parc, Jean-François Boily, aura pour mandat d’encadrer ce genre de situations, tout en s’assurant que les choses soient faites dans les règles de l’art. L’important, c’est que tout le monde travaille dans la même direction », explique la mairesse.
Le propriétaire de la boutique Roc & Ride, Claude Lévesque, qui est à la tête des bénévoles responsables de ce nouveau sentier, déclare que le projet n’a jamais été mis sur la glace. « On ne nous a jamais dit clairement qu’on n’avait pas le droit de le faire. Un plan a été déposé, il y a quatre ans, à la municipalité. On a continué le projet tel que déposé. Tout a été fait dans les règles de l’art. J’ai ma formation IMBA en construction de sentiers et je sais ce dont je parle. On n’a pas fait n’importe quoi. C’est faux de dire que le sentier a été saccagé. On a coupé à peine quelques arbres et arbustes », se défend M. Lévesque.
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